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Les candidats possibles à la présidence de l''Union européenne

18 novembre 2009, 00:00

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Les candidats possibles à la présidence de l''Union européenne

Les chefs d''''Etat et de gouvernement des 27 pays membres de l''Union européenne devraient choisir jeudi, à l''occasion d''un sommet extraordinaire, le premier président du Conseil européen tel que défini par le traité de Lisbonne.

Voici une liste des candidats possibles pour ce poste:

Herman Van Rompuy, Premier ministre belge
A 62 ans, il fait figure de favori parmi les candidats de centre-droit. Arrivé au pouvoir il y a moins d''un an à la faveur de la crise du secteur bancaire, il a su faire preuve de solidité dans la gestion délicate de la coalition gouvernementale belge.
Discret, soucieux en permanence de trouver un compromis, il conviendrait à la fois à Angela Merkel et à Nicolas Sarkozy pour ses qualités de "facilitateur", de préférence à un Tony Blair au profil plus affirmé.

Jan Peter Balkenende, Premier ministre néerlandais
Il fait lui aussi figure à 53 ans de candidat de compromis, après avoir contribué ces dernières années à peaufiner l''image des Pays-Bas sur la scène mondiale.

A son passif, le rejet par les Néerlandais du Traité constitutionnel de l''UE en 2005 alors qu''il était au pouvoir, ainsi que son appui à l''intervention américaine en Irak.

Jean-Claude Juncker, Premier ministre luxembourgeois
Architecte du traité de Maastricht, qui a permis la création de l''euro, il est, à 54 ans, le plus ancien dirigeant européen en poste. Son expérience lui a permis de joueur les médiateurs lors de plusieurs crises européennes.

Président de l''Eurogroupe, qui rassemble les 16 pays de l''Union ayant adopté la monnaie commune, Jean-Claude Juncker a fait état de sa disponibilité pour le poste, une offre de service froidement accueillie à Paris.

Tony Blair, ancien Premier ministre britannique
En première ligne sur la grille de départ, il a nettement reculé au fil des mois au point que ses chances apparaissent aujourd''hui très minces. Les socialistes européens ne le soutiennent pas et Nicolas Sarkozy, naguère l''un de ses plus fervents supporters, a laissé entendre que son choix portait désormais sur une autre personnalité.

De nombreux pays membres hésitent à désigner une aussi forte figure, peu compatible avec l''homme de compromis recherché pour le poste. Son soutien sans faille à Washington sur l''Irak et l''absence de la Grande-Bretagne de la zone euro et de l''espace Schengen ne plaident pas non plus en sa faveur.


Vaira Vike-Freiberga, ancienne présidente lettonne
En deux mandats présidentiels (1999-2007), la "dame de fer de l''Est" a fait adhérer le pays balte à l''Otan et à l''Union européenne.

Rentrée dans son pays natal après de longues années passées à enseigner dans les universités canadiennes, cette spéciaiste de psychologie âgée de 71 ans n''est liée à aucun parti et se dit centriste.

Wolfgang Schüssel, ancien Chancelier autrichien
Ce chrétien-démocrate, âgé de 64 ans, a su tisser des liens amicaux avec Angela Merkel quand il était chancelier entre 2000 et 2007.

La France n''a toutefois pas apprécié son alliance gouvernementale en 2000 avec l''extrême-droite, qui a entrainé la mise à l''écart temporaire de l''Autriche dans l''UE.


Paavo Tapio Lipponen, ancien premier ministre finlandais
Cet ancien journaliste âgé de 68 ans fut l''un des premiers à évoquer l''idée d''une constitution européenne en 2000. Il peut apparaître comme le candidat de compromis entre petits et grands pays.

Premier ministre entre 1995 et 2003, il fut également président du Parti social-démocrate finlandais. Il prône une conception limitée du rôle du président du Conseil européen, chargé de faciliter un consensus et sans grande exposition à l''étranger.

(Source : Reuters)