Les chauffeurs d’autobus et de taxis, se disent victimes d’une injustice. Ils se disent harcelés par des policiers et des officiers de la National Transport Authority (NTA).

Le Front Commun Syndical du Transport et la Taxi Proprietors Union ont lancé un ultimatum au Premier ministre. Si ce dernier refuse de les rencontrer, ils menacent d’organiser une manifestation de rue. « Le Premier ministre est prévenu qu’il assume ses responsabilités », a lancé Yousouf Chotoye, président du Front Commun Syndical de Transport. Ils ont aussi indiqué avoir à plusieurs reprises alerté le Premier ministre à travers des courriers. « Mais nous n’avons jamais obtenu une seule réponse », ont-ils déploré.

Lors d’une conférence de presse, ce mercredi 22 juin, au Centre social Marie-Reine-de-la-Paix, les syndicalistes ont fait part de ce qu’ils estiment êtres des injustices commises envers eux. « Les chauffeurs d’autobus sont constamment dans le viseur des policiers, ainsi que des officiers de la NTA », ont-ils indiqué.

Ils ont également fait part de leur ras-le-bol sur le fait que les chauffeurs d’autobus sont toujours les premiers à être blâmés lorsqu’il y a un accident. « Les piétons ont toujours raison, alors que nous les chauffeurs d’autobus sommes toujours critiqués », a fulminé Yousouf Chotoye.

La loi, selon lui, privilégie uniquement les piétons, ainsi que les passagers d’autobus. Autre point de discorde : le permis à points. A ce sujet, le président du Taxi Proprietors Union, Raffick Bahadoor, a laissé entendre que ce système ne peut être appliqué selon les mêmes termes pour les conducteurs d’autobus et de taxis, et pour ceux qui conduisent des voitures de maître.

Les syndicalistes ont expliqué ne sont pas contre le principe du permis à points, mais, en revanche, les autorités auraient dû les consulter avant d’aller de l’avant avec une telle mesure.