Joseph Tsang Mang Kin a lancé «Les héritiers de la franc-maçonnerie égyptienne de Memphis Misraïm». Un livre qui décrit le phénomène social entourant ce rite très ancien de la maçonnerie.

L’ouvrage de Joseph Tsang Mang Kin, ancien ministre de la Culture, est une évocation de la franc-maçonnerie égyptienne et du rite de Memphis Misraïm. Un rite qui se situe dans le courant ésotérique de la maçonnerie et qui occupe une position particulière depuis son origine. Un sujet fascinant que l’auteur aborde avec beaucoup de recul. Ici, il n’est guère question de la philosophie de Memphis Misraïm, mais plutôt du phénomène social engendré par ce rite.

«J’ai écris ce livre pour la simple raison qu’il n’existe pas d’ouvrage du genre», confie l’auteur. Ce dernier possédait aussi de nombreuses informations sur ce sujet et c’est aussi l’une des raisons qui l’ont poussé à se mettre à l’écriture de cet opus. Aujourd’hui, il ressent la satisfaction du travail accompli. Il a aussi voulu, à travers ce livre, décrire ces différents rites de la maçonnerie égyptienne.

«La franc-maçonnerie est composée de quatre courants. Il y a celui, à l’instar du Grand Orient de France, qui est laïc et très impliqué dans le social. Celui de la Grande loge de France privilégie davantage le développement de l’humain. Le troisième courant est, lui, plus institutionnel proche de l’Eglise et de la noblesse. Et, on retrouve en dernier la maçonnerie ésotérique qui tire ses origines des temples anciens de Grèce, Egypte…», explique Joseph Tsang Mang Kin.

Le rite de Memphis figure parmi les nombreux rites de la maçonnerie égyptienne. Des rites qui s''''abreuvent à la source des antiques traditions initiatiques du bassin méditerranéen. Ils réunissent les courants de pensée des Pythagoriciens, Alexandrins, Néoplatoniciens… Cependant, il a fallu attendre le XVIIIème  pour trouver les traces de ces rites en Europe. Plus tard, le rite de Memphis et celui de Misraïm ont fusionné sous l''impulsion du Général Garibaldi en 1881.