Grâce à l’investissement dans la biotechnologie, le groupe IBL a développé une importante activité d’extraction de protéine, d’aminoacide et de lipides des produits de la mer. Le groupe marque sa présence en Afrique grâce à l’acquisition de 50 % de l’actionnariat d’une société ougandaise.

Dans un environnement économique et commercial prédominé par l’inévitable phénomène qu’est la concurrence, le recours à des activités à forte valeur ajoutée constitue une porte de sortie pour les opérateurs qui ne veulent pas dormir sur leurs lauriers et qui ont le goût pour le risque calculé et mesuré. C’est dans cette voie que Ireland Blyth Ltd, (IBL), incorporé dans le paysage commercial mauricien, il y a une quarantaine d’années veut s’engager.

« Notre vision s’articule autour du principe que nous devrions être le groupe qui ose franchir les frontières à la recherche d’initiatives susceptibles de créer des valeurs », soutient Nicolas Maigrot, Chief Executive Officer (CEO) du group.

IBL est présent dans six secteurs d’activités économique et commercial à savoir le service financier, le commerce, la grande distribution par le biais des supermarchés de proximité installés à différentes localités de l’île, l’ingénierie, la logistique dans les secteurs de l’aviation et le service maritime et enfin dans le secteur du Seafood, engagé entre autres dans la transformation de produits de la mer en vue de l’exportation. Les chiffres d’affaires du groupe s’élèvent à Rs 16 milliards. La société emploie quelque 7 000 personnes.

IBL Biotechnology est la parfaite illustration de cette détermination à rechercher des activités à forte valeur ajoutée. Située dans le secteur du Seafood hub, cette unité ne se limite pas à la transformation de produits de la mer et à l’agriculture. Elle a développé une activité qui pourra prendre une ampleur considérable à l’avenir. Il s’agit de l’élaboration de nouveaux procédés industriels pour extraire des produits de la mer, des éléments tels que la protéine, le peptide, l’aminoacide, et le lipide.

Cette société dispose d’un centre de recherche et de développement indispensable dans ce genre d’opération, trois autres départements chargés respectivement d’élaborer des projets sur commande, d’optimiser et d’améliorer les procédés existants et enfin d’assurer le suivi en matière de contrôle de qualité et la maintenance.

Grâce à l’investissement dans la biotechnologie, les déchets émanant des opérations de transformation de la chair de produits halieutiques deviennent de la matière première pour la fabrication d’une farine destinée à l’alimentation animale. L’extraction de l’huile de thon, par exemple, fait partie intégrante des activités du groupe.

IBL ne veut pas rater le coche en matière d’investissement dans une Afrique où les perspectives de croissance ne laissent personne indifférentes. « Nous avons fait l’acquisition de 50 % de l’actionnariat de Fresh Cut Ltd, une société basée en Ouganda », précise Nicolas Maigrot. Cette société est spécialisée dans la coupe de viande et dans la distribution auprès des détaillants. Cette incursion en Ouganda se veut être un premier pas pour un engagement plus prononcé du côté de l’Afrique de l’Est.

En marge de la célébration de son 40ème anniversaire, le groupe a décidé de rompre avec un passé qui ne lui a pas toujours permis d’être visible comme il le mérite. Cette rupture s’est illustrée le jeudi 7 juin 2012 avec une rencontre de tous les directeurs de secteurs et de compagnies du groupe avec la presse.

Cette démarche démontre la volonté de Nicolas Maigrot à ne pas négliger l’importance de la communication Le 21 octobre 2012, les dirigeants du groupe procéderont au dévoilement de la nouvelle identité du groupe. Son quarantième anniversaire sera célébré avec faste.

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