Lors du conflit contre la vie chère, la presse mahoraise avait évoqué une recrudescence des violences urbaines en tout genre. Alors que le calme est réapparu sur l''''île aux parfums, parallèlement à la suspension du mouvement, un collectif de citoyen du Sud entend alerter le préfet sur le climat ambiant de violences qui persiste.

Selon Mayotte Hebdo, les citoyens mécontents s''apprêtent à adresser une pétition au préfet. Ils se disent "surpris par le nombre, la forme et la facilité des agressions physiques subies par la population ces derniers temps".

Les "caillassages", "vols à main armée" et "viols" se multiplieraient au Sud de Mayotte et les signataires de la pétition s''inquiètent de l''"impunité" des agresseurs, décrivant une situation "intolérable et invivable".

A noter que l’intersyndicale a déposé un préavis de grève générale illimitée à compter du 19 décembre 2011. La reprise de ce mouvement de protestation risque d’empirer la situation au niveau de la sécurité.

L''intersyndicale réclame l''amendement du protocole émis par le médiateur Denis Robin, notamment pour la baisse des prix des produits de première nécessité de façon durable, l’affectation au kilo des produits négociés, la neutralisation des prix pour les produits qui n’ont pas fait l’objet de négociation, la garantie d’un accompagnement par un expert, aux frais de l’Etat ou de l’observatoire des prix et des revenus, pendant toute la durée des négociations.

"Il est urgent de rencontrer la Ministre de l’Outre-mer et des responsables de la grande distribution" fait-elle également savoir. Une délégation mahoraise devrait se rendre à Paris cette semaine dans cette optique. D''ici le 19 décembre, syndicats et associations disent être disponibles "à toute négociation", et éviter une nouvelle grève générale en cette période de fête de fin d’année.

(Source : Zinfos974)