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Les marchands ambulants opèrent à la rue Farquhar sans être inquiété par les autorités

15 septembre 2012, 00:00

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Les marchands ambulants opèrent à la rue Farquhar sans être inquiété par les autorités

Les marchands ambulants font fi du délai donné par la Market Traders Association (MTA) pour se conformer à l’ordre de la cour suprême. Il est interdit d’opérer dans un rayon de 500 mètres autour du marché central, à Port-Louis. A l’expiration du délai hier, les marchands ambulants opèreraient toujours sur une partie de la rue Farquhar sans être inquiété par les policiers et les officiers de la municipalité. 

La MTA qui avait donné jusqu’à vendredi à la mairie de Port-Louis et la police pour faire respecter l’ordre de la cour suprême, mais ils ont fait marche arrière. Les maraîchers donnent jusqu’à mardi prochain avant de déposer leur pétition pour outrage à la cour.

Isoop Soobadar affirme à lexpress que ses conseils légaux lui on dit d’attendre encore quelques jours avant de déposer un recours en justice.

Selon le lord-maire Mamad Kodhabaccus, les officiers de la mairie et la police conjuguent leurs efforts pour faire respecter l’ordre de la cour suprême. « On fait régulièrement des descentes », indique-t-il.

Du coté des marchands ambulants, ont crie toujours à l’injustice quant à ces 500 mètres délimités. Chota Hosenally, l’un des porte-parole des marchands ambulants de la rue Farquhar souhaite une solution au plus vite. « C’est intolérable qu’on nous empêche de travailler depuis 20 jours. Il y a des drames humains qui se jouent », a fait ressortir ce dernier.

Les marchands ambulants ont déjà déposé un affidavit en Cour suprême dans lequel, ils contestent l’ordre de la cour suprême. En arguant que le contrat judiciaire paraphé devant le Mediation Division doit être confirmé dans un jugement. Ils ont aussi réclamé un stay of execution, soit de geler l’ordre émis, le temps que la Cour suprême statue à leur demande. Cette motion sera examinée le 16 septembre prochain. Notons également que la Street Vendors Association a déposé une plainte constitutionnelle pour demander s’ils ont le droit de travailler.

 

Florian LEPOIGNEUR