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Les pompiers retrouvent l’espoir

28 février 2014, 13:10

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Les pompiers retrouvent l’espoir

Les soldats du feu ne sont pas prêts de sortir la tête de l’eau, mais ils ont repris l’espoir. En effet, certaines choses ont bougé après la tenue de leur manifestation pacifique dans les rues de la capitale, le 20 février dernier. A titre d’exemple, l’allocation pour le shift de la nuit est passée de deux heures à six heures, comme le préconise le rapport du Pay Research Bureau (PRB).

 

«Autrefois, on percevait une allocation de deux heures pour les six heures qu’on effectuait entre 23 heures et 5 heures», affirme Ashraf Buxoo, président de la GSEA Fire Fighter Cadre. Et d’ajouter que les heures supplémentaires impayées depuis les deux dernières années seront aussi bientôt acquittées.

 

Les sapeurs-pompiers poussent également un ouf de soulagement par rapport à l’uniforme. Cette année-ci, ils recevront 6 paires de pantalon contre 3 paires comme accoutumé. Raison : l’année dernière ils n’avaient pas reçu de pantalon. «Dans le passé, on nous a déjà donné des uniformes sans avoir pris notre mesure. On espère que ça ne sera pas le cas encore», souligne-t-il.

 

Par ailleurs, le 4 mars prochain, une rencontre est prévue entre le syndicat et le Chief Fire Officer, Louis Pallen, pour discuter des propositions de l’implémentation de la Bank of Firefighters.

 

Le chemin est long…

 

Cependant, souligne Ashraf Buxoo, d’autres batailles sont loin d’être gagnées. «A l’instar des tâches qu’effectuent les sapeurs-pompiers mais qui ne tombent pas dans leur scheme of work. En effet, ce sont ces derniers qui nettoient les casernes car il n’y a pas de cleaner », dit-il. Ou encore à a casernes de Coromandel, les officiers sont appelés à faire la sentinelle suite à un vol, il y a quelque temps de cela.

 

Le syndicaliste plaide aussi pour un meilleur traitement des soldats du feu. «Lors des incendies à Mare-Chicose, par exemple, aucune provision de nourriture avait été faite pour eux. Ce n’est que plusieurs jours après qu’on leur a donné des biscuits et une bouteille d’eau», raconte-il. Selon Ashraf Buxoo, pour de tels incendies ou encore pour des événements tels que le Maha Shivaratree, une provision de nourriture serait la bienvenue.

 

Le président de la GSEA Fire Fighter Cadre déplore également le manque d’équipement. «On roule dans des camions qui sont vieux de plus de quinze ans. Ce n’est pas tout. Des fois des véhicules envoyés pour des réparations mineurs reviennent après 2 à 3 mois. Ce qui paralyse le service», fait-il ressortir. Alors que le camion sophistiqué Turntable Ladder (TTL), acheté au coût de Rs 35 millions, n’est pas servi à bon escient.

 

 

 

 

 

 

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