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Les puissances émergentes condamnent les frappes en Libye

14 avril 2011, 00:00

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Les puissances émergentes condamnent les frappes en Libye

Les dirigeants des cinq puissances émergentes du ''''Bric'', réunis en sommet en Chine, condamnent fermement les frappes aériennes en Libye et s''inquiètent de leurs conséquences sur la population.

"Iles dirigeants de ces 5 pays ont tous condamné les bombardements", a indiqué  jeudi une  source gouvernementale qui a participé aux discussions entre le Brésil, la Russie, l''Inde, la Chine et l''Afrique du Sud – nouveau membre du  club des ''Bric''

L''Afrique du Sud, qui siège au Conseil de sécurité, a voté le mois dernier la résolution 1973 instaurant une zone d''exclusion aérienne en Libye et autorisant "toutes les mesures nécessaires" pour assurer la protection des populations civiles face à l''armée de Mouammar Kadhafi. Mais elle s''est jointe aux critiques exprimées lors du sommet de Sanya (Chine), précise-t-on de même source.

La déclaration finale des ''Bric'' devrait rejeter le recours à la force au Moyen-Orient et en Afrique du Nord et prôner le dialogue et le non-interventionnisme.

Divergences au sein de l’OTAN
L''Otan va avoir ce jeudi à surmonter de sérieuses divergences sur la conduite de l''intervention militaire. Les débats entre les ministres des Affaires étrangères des 28 pays de l''Alliance atlantique, qui ont dès le début de la crise libyenne le 15 février réagi contradictoirement, pourraient être difficiles, la France et le Royaume Uni demandant que davantage d''alliés bombardent à leurs côtés les troupes de Mouammar Kadhafi.

A la veille de cette réunion à Berlin, jeudi et vendredi, le président français, Nicolas Sarkozy, et le Premier ministre britannique, David Cameron, sont tombés d''accord sur la nécessité d''accroître «la pression militaire» sur Kadhafi, qui «reste déterminé à maintenir son effort de guerre contre sa propre population».

Lors de sa réunion mercredi à Doha, le « Groupe de contact » a décidé de créer un fonds d''aide à la rébellion. Il a souligné la nécessité de fournir aux rebelles, qui tiennent l''Est de la Libye,  les moyens de se défendre, tout en se refusant à inclure explicitement dans cette aide des équipements militaires.Une vingtaine de pays et d''organisations y ont participé, sous la coprésidence de la Grande-Bretagne et du Qatar, près de quatre semaines après le début, le 19 mars, d''une intervention militaire multinationale sous mandat de l''ONU.

Source : Reuters