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Les quatre ex-otages français du Sahel de retour à Paris

30 octobre 2013, 19:54

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Les quatre ex-otages français du Sahel de retour à Paris

Les quatre ex-otages français du Sahel libérés mardi sont rentrés mercredi en France. Ils avaient été enlevés le 16 septembre 2010 sur un site d'extraction d'uranium d'Areva à Arlit, au Niger, par un groupe d'Al Qaïda.

 

 

Les quatre ex-otages français du Sahel libérés mardi sont rentrés mercredi en France, où ils ont été accueillis par François Hollande à l'aéroport de Villacoublay, près de Paris.

 

Pierre Legrand, Daniel Larribe, Thierry Dol et Marc Féret, salariés d'Areva et d'une filiale de Vinci sont arrivés de la capitale du Niger, Niamey, dans un avion du gouvernement français, avec les ministres de la Défense et des affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian et Laurent Fabius.

Ils avaient été enlevés le 16 septembre 2010 sur un site d'extraction d'uranium d'Areva à Arlit, au Niger, par un groupe d'Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). Ils sont apparus en bonne santé, malgré plus de trois ans de captivité dans le désert.

 

Officiellement, ils ont retrouvé la liberté grâce à l'activisme du président du Niger, Mahamadou Issoufou, que François Hollande a de nouveau remercié.

 

Ils avaient déjà failli être libérés à plusieurs reprises par les soldats français qui ont délogé des groupes djihadistes du nord-est du Mali au printemps dernier, a précisé le ministre de la Défense à RTL.

Selon le quotidien Le Monde, ils ont finalement été récupérés dans l'extrême nord-ouest du Mali par un groupe de 18 hommes, des Français et des Touaregs, parti le 21 octobre de Kidal, dans le nord-est de ce pays. Une version qui n'a pas été, pour le moment, confirmée.

 

UNE RANÇON?

Le journal cite une source française «connaissant les détails de cette opération», d'après laquelle les services de renseignement français ont remis à ce commando «plus d'une vingtaine de millions d'euros» destinés aux ravisseurs.

 

Mais comme dans toutes les affaires d'otages, les dirigeants français démentent catégoriquement le versement d'une rançon.