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Les syndicalistes déplorent les conditions de travail des gardiens de prison et des pompiers

3 juillet 2010, 00:00

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Les syndicalistes déplorent les conditions de travail des gardiens de prison et des pompiers

De nombreuses lacunes existent au niveau de l’administration des prisons et des services ant-incendie. Les syndicalistes de ces secteurs en ont parlé lors d’un point de presse.

Le Government Services Employees Union (GSEA) décrie les lacunes de l’univers carcéral et des services  de pompiers. C’était lors d’un point de presse le vendredi 2  juin. Etaient présents Radakrishna Sadien, le président de la GSEA , Asraf  Buxoo, président du Fire Fighter Cadre, Lyndsay Sauterelle, secrétaire du Fire Fighter Cadre, Dhooky Harliduth, principal Works  Officer à la prison de GRNO.

Radakrishna Sadien rappelle  qu’auparavant il y avait des ateliers de travaux pour les prisonniers. Selon lui, la grande évasion  est en partie dû à l’oisiveté des prisonniers. « Les ateliers de travail aidaient les prisonniers à s’occuper et les empêcher de comploter », souligne-t-il.

Les syndicalistes présents déplorent le manque de personnel surveillant dans les prisons. Il aurait actuellement  un surveillant pour 100 prisonniers. disent-ils. « Toutes les conditions étaient réunies pour favoriser cette évasion. Les caméras de surveillance ne marchaient pas, l’infrastructure de la prison est inadaptée, il y a un manque de personnel, et les prisonniers ont trop souvent l’occasion faire des complots », explique Radakrishna Sadien.

Dhooky Harlyduth, principal Works Officer à la prison de GRNO, souligne quant à lui, que le garde-chiourme Konjoo, arrêté après la mutinerie l’évasion serait incapable d’être un complice. « La police fait son enquête mais je connais cet homme. Il est quelqu’un de bien », indique-t-il.

Par ailleurs, en ce qui concerne les conditions de travail des pompiers, les représentants du syndicat  insiste sur le fait que dans ce secteur aussi il y a un manque de personnel. Le président du Fire Fighter Cadre a révélé qu’il existe un sentiment de frustration dans ce secteur. « Nous travaillons dans une situation difficile. Il nous est arrivé de travailler 24 heures d’affilé, à cause du manque de personnel », déclare, Asraf  Buxoo.

Les syndicalistes revendiquent aussi le droit pour des pompiers d’avoir un uniforme standard.  Ils affirment que des employés des sociétés de sécurité privées qui portent les mêmes uniformes que les pompiers.  Ils soutiennent également que les pompiers ne sont pas rémunérés pour les heures supplémentaires effectuées.

Les syndicalistes insistent pour que le gouvernement établisse une  communication plus fiable entre les officiers et le commissaire des prisons.

Estelle Bastien/Nayil Kalla