La réintégration de l’ancienne employée de la Mauritius Broadcasting Corporation (MBC) n’est pas à écarter, selon les syndicalistes du comité de soutien à Rehana Ameer. Ils disent qu’ils devront toutefois se pencher méticuleusement sur les conditions qui seront imposées par la direction.

Malgré le mutisme dans lequel s’est plongée la direction de la station nationale, après l’ultime réunion tenue le mercredi 7 décembre en vue de se pencher de nouveau sur le cas de l’ancienne employée de la MBC, les syndicalistes du comité de soutien à Rehana Ameer avancent qu’une réintégration, n’est pas à écarter.

Jack Bizlall, un des porte-parole de ce comité, déclare à lexpress.mu qu’il se pourrait que Rehana Ameer retrouve son emploi à la station de radiotélévision nationale. Toutefois explique-t-il, c’est à Port-Louis que la syndicaliste pourrait être appelée à travailler.

« C’est une possibilité qu’elle retrouve son poste à la MBC, mais nous estimons que cette réintégration doit comporter des conditions », a-t-il indiqué. « Nous examinerons ces conditions de près et, par la suite, faire part de notre décision », poursuit-il.

Le syndicaliste avance toutefois que si les conditions sont insatisfaisantes, la grève de la faim sera maintenue. « Nous avons déjà obtenu le feu vert pour tenir cette grève à la cathédrale St-Louis, nous sommes plus que jamais prêts », fait-il ressortir.

Sept syndicalistes observeront cette grève de la faim. Il s’agit de Jane Ragoo et Reaz Chuttoo de la Confédération des Travailleurs du Secteur Privé (CTSP), Jack Bizlall, George Soopramanien, Giandev Peeharry de la Federation of Progressive Union (FPU). « Il est navrant de constater qu’il a fallu en arriver là. Cette grève de la faim pourrait mal finir », insiste Jack Bizlall.