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Les travailleurs sociaux demandent une réduction des vacances parlementaires

27 décembre 2011, 00:00

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Les travailleurs sociaux demandent une réduction des  vacances parlementaires

Le Front Commun des travailleurs sociaux a rendu public son bilan pour l’année 2011 ce mardi 27 décembre, a fait 14 propositions afin d’améliorer les conditions de vie des Mauriciens, et  réclame la réduction des vacances  parlementaires pour mieux faire face à la crise.

Réduire la durée des vacances parlementaires qui est actuellement de six mois. C’est une des propositions phares annoncées par le Front Commun des Travailleurs Sociaux (FCTS), lors d’une conférence de presse ce mardi 27 décembre.

Selon le porte-parole de ce front, Salim Muthy, l’année 2012 sera une année économique difficile. « De ce fait, il est impérieux pour  les décideurs politiques de travailler davantage pour permettre au  pays de mieux  résister «à la crise économique qui s’abattra sur Maurice l’année prochaine », a-t-il expliqué.

« Six mois de congés parlementaires, c’est trop. Le gouvernement demande à la population de faire des sacrifices, ce qui est tout à fait justifiable. Mais les décideurs  doivent donner l’exemple en travaillant davantage, en présentant à l’Assemblée nationale les lois nécessaires pour aider le pays à surmonter les difficultés», a-t-il ajouté.

Les travailleurs sociaux demandent également la création d’un ‘Banking Ombudsperson’ pour faire face au problème du surendettement qui, selon eux, est en train d’empirer.

Au chapitre des bilans, le FCTS dresse un sombre constat pour l’année 2011. Selon les travailleurs sociaux, l’année écoulée a principalement été marquée par l’abus de pouvoir de la part des politiciens. Le dernier en date, selon eux, est l’ingérence de la députée travailliste, Nita Deerpalsing, dans le travail quotidien de la police. Elle est intervenue, la semaine dernière, pour protéger un marchand ambulant de Quatre-Bornes verbalisé par la police, parce qu’il vendait du briani dans un lieu public où ce type de commerce est interdit par  la loi.  « Cela relève d’un trafic d’affluence », a affirmé Salim Muthy. Ce dernier se dit toutefois satisfait de la reprise de gros projets infrastructurels en 2011.