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Les élèves du centre Oasis de Paix militent contre la détérioration de l’environnement

7 juin 2011, 00:00

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Les élèves du centre Oasis de Paix militent contre la détérioration de l’environnement

Militer contre les déchets et autres dangers qui menacent l’environnement. Les élèves de l’école Oasis de Paix, un centre d’apprentissage et de formation pour les enfants en difficulté scolaire, ont tout compris. Le lundi 6 juin, 35 élèves de cette institution, située à la rue St Georges, sont descendus dans les rues de Port-Louis afin de défendre mère Nature.

Afin d’attirer l’attention les enfants du centre, réunis devant Radio One, scandaient : « sov nou la terre sov nou planète !». Armés de banderoles, sur lesquelles l’on pouvait lire des slogans tels que « A Maurice, il ne reste que 2% de nos forêts, 75% de nos déchets peuvent être récupérés et recyclés » ou encore « déforestation, changements climatiques, disparitions de nos espèces animales et végétales », ils militaient tous pour la planète.

Pratiquant également le recyclage, les élèves ont démontré, lors de la manifestation, leurs créations sous forme de porte-crayons et de cadres à photos fabriqués à partir de boîtes de conserves, de feuilles de bananiers ou encore de restes de carton.

Les déchets aux abords de l’église Immaculée ont aussi attiré l’attention des enfants qui, munis de sacs poubelle, procédaient au ramassage de saletés sur la rue St Georges.  

Grâce à la collaboration de la GML Fondation Joseph Lagesse (FJL), sur un projet de recyclage de déchets, ces enfants apprennent à trier les déchets et se lanceront prochainement dans le compostage des déchets organiques.

Ces enfants sont, malgré leur jeune âge, déjà conscients des dangers qui guettent l’environnement. Nicole Rohan, une coordinatrice de l’école Oasis de Paix, explique que les jeunes veulent conscientiser le public sur l’importance de l’environnement. « Les enfants travaillent actuellement sur les gestes écologiques. Quand ils achètent des ‘faratas’ avec le marchand, ils évitent de prendre le plastique avec eux pour ne pas polluer », affirme-t-elle.

Comme l’école sera bientôt relocalisée à Pointe-aux-Sables, Nicole Rohan pense y installer un magasin afin de permettre aux élèves de vendre les objets qu’ils auront fabriqués à partir d’éléments recyclés. « Ils doivent apprendre le marketing et faire des produits à plus grande valeur ajoutée. Nous voulons leur apprendre des choses concrètes qu’ils peuvent utiliser, mais qui restent toujours liées au programme scolaire », indique Nicole Rohan.