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L''ex-député Richard Duval interrogé par l’Icac pour une affaire de corruption
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L''ex-député Richard Duval interrogé par l’Icac pour une affaire de corruption
L’ex-Parliamentary Private Secretary (PPS) Richard Duval (à dr.) a été retenu dans les locaux de l’Icac entre 17h00, hier et 02h45 ce vendredi. Il a été entendu relativement à une affaire de corruption. Il lui est reproché d’avoir été présent lors d’une réunion visant à verser un pot-de-vin à des employés de la Tourism Authority pour l’obtention d’un permis d’opération pour un bateau de plaisance.
Une fois de plus, Richard Duval est au centre d’un scandale. Entre 17h hier, jeudi à 02h45 ce vendredi 18 février, l’ex député du Parti Mauricien Social Démocrate (PMSD) s’est retouvé au quartier général de l’Independent Commission Against Corrruption (Icac). Il a été interrogé relativement à une affaire de trafic d’influence. Plus particulièrement pour un pot-de-vin d’une centaine de milliers de roupies devant être versées à des préposés de la Tourism Authority pour l’obtention d’un permis d’opération pour un bateau de plaisance.
L’ancien Private Parliamentary Secretary (PPS) s’est retrouvé au centre de cette affaire pour avoir été présent dans le bureau d’un dénommé Francis Casse au moment où celui-ci discutait de la nécessité de graisser la patte à des agents de la Tourism Authority afin que sa sœur, Anne Casse, obtienne ce  permis. La Commission anti-corruption a eu vent de la chose et a aussitôt ouvert une enquête, voilà un mois.
Tout ce beau monde a ainsi été convoqué au quartier général de l’Icac vers les 17 heures ce jeudi 17 février pour entendre ce qu’ils avaient à dire dans cette affaire. Richard Duval a été soumis à un interrogatoire serré avant d’être rejoint par son homme de loi, Me Chetan Baboolall.
Aux alentours de minuit, il était question de la garde à vue de Richard Duval et de ses deux présumés complices. Mais il fallait le feu vert du commissaire de police et vu l’heure avancée, les enquêteurs de l’Icac ont préféré laisser les suspects rentrer chez eux. Il était alors près de 3 heures.
Des développements dans cette enquête, voire des arrestations au niveau du Tourism Authority - une antenne du ministère du Tourisme anciennement dirigée par Xavier-Luc Duval, le frère dee Richard Duval - sont prévus. L’Icac veut surtout savoir si la pratique voulant qu’une somme d’argent soit versée, pour qu’un permis soit délivré, a cours au sein de la Tourism Authority.
Sitôt le dossier bouclé, la balle sera dans le camp du Directeur des Poursuites Publiques (DPP) qui décidera de la marche à suivre. Il nous revient que durant la soirée du jeudi aux petites heures de vendredi, des tentatives ont été faites pour obtenir le « soutien » de personnalités au sein du gouvernement pour éviter une arrestation.
A sa sortie des bureaux de l’Icac, à Marine Road, au rond-point du Quai D à 3 heures du matin, Richard Duval n’avait qu’un mot à la bouche : « tou ine rentre dans l’ordre ». Tout sourire, il avance avoir fini d’être interrogé dès 20 heures mais qu’il lui a fallu attendre la fin de l’audition de Francis et d’Anne Casse.
Richard Duval, rappelons-le, n’avait pas obtenu de ticket lors des dernières élections législatives pour un tout autre scandale : il est lié à Cindy Legallant et est  intervenu pour qu’elle ait accès au VIP Lounge de l’aéroport de Plaisance. Manque de chance  pour lui, le 23 juillet 2008, Cindy Legallant a été interceptée par la brigade anti-drogue à sa descente d’avion avec Rs 23 millions de Subutex. Elle revenait de Paris, ville qu’elle avait  ralliée en prenant  le même vol que Richard Duval…
 
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