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Libye : L''Otan cherche l''unité sur le volet politique

14 avril 2011, 00:00

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Libye : L''Otan cherche l''unité sur le volet politique

Divisés sur le volet militaire de l''''opération en Libye, les membres de l''Otan cherchaient ce jeudi à serrer les rangs sur les aspects politiques au lendemain d''une réunion mouvementée du "groupe de contact" à Doha.

Parmi les principaux points en suspens figurent une révision à la hausse des capacités aériennes engagées sur le terrain, la participation de nouveaux pays aux bombardements et la question de l''armement des rebelles.

Mais avant que s''ouvre ce jeudi la réunion de deux jours des ministres des Affaires étrangères de l''Otan à Berlin, les alliés ont préféré insister en chœur sur la nécessité d''une solution politique au conflit ouvert il y a un mois et dont beaucoup estiment qu''il pourrait aujourd''hui s''enliser.

Après avoir insisté ces deux derniers jours sur l''importance d''une pression militaire forte et avoir reproché à l''Otan son manque d''efficacité, le chef de la diplomatie française Alain Juppé a dit à son arrivée dans la capitale allemande, ce jeudi,  qu''il n''y aurait de solution à la question libyenne que politique. "La divergence, elle porte sur les moyens d''atteindre cet objectif (le départ de Kadhafi)", a-t-il  déclaré lors d''une conférence de presse avec son homologue allemand Guido Westerwelle. "Nous avons, nous, pensé qu''une intervention militaire était nécessaire (...) Il n''y aura pas de solution militaire au problème. Il ne peut y avoir qu''une solution politique", a-t-il ajouté. Plusieurs autres ministres ont insisté sur cette "solution politique" en soulignant, comme la veille à Doha, que la pression devait être maintenue sur Mouammar Kadhafi pour qu''il quitte le pouvoir.

Soutenir la coalition

A l''heure actuelle, seuls six des 28 membres de l''Alliance participent activement aux frappes au sol en Libye (France, Grande-Bretagne, Danemark, Norvège, Belgique et Canada), Paris et Londres assurant à eux seuls 50% des sorties. Selon un responsable de l''Otan, l''Alliance manque par ailleurs d’avions capables d''exécuter des frappes au sol, des moyens que pourrait fournir Washington qui dispose d''avions de type A-10 et AC-130 stationnés en Méditerranée.

A Berlin, la secrétaire d''Etat américaine Hillary Clinton a engagé l''Otan à rester unie et promis que son pays prêterait jusqu''au bout son soutien à l''opération, même si elle s''est gardée de promettre de nouvelles capacités.

(Source : Reuters)