Battus en Russie (3-2), les Lisboètes accueillent le Zenit Saint-Pétersbourg ce  mardi soir avec la ferme intention d''''inverser la tendance pour accéder aux quarts de finale de la Ligue des Champions. Une mission qui semble largement à leur portée.

Six ans qu''ils attendent ça. Battus 3-2 contre le cours du jeu à l''aller, les Lisboètes du Benfica peuvent retrouver le Top 8 européen pour la première fois depuis 2006 en battant le Zenit Saint-Pétersbourg, mardi à domicile. Compliquée, la mission est toutefois loin d''être impossible pour les coéquipiers d’Oscar Cardozo.

Souverains et dominateurs toutes compétitions confondues avant le match aller, les Rouges ont pourtant connu un coup d''arrêt depuis. Trois défaites en quatre rencontres, les Portugais sont incontestablement des sentimentaux : quand on perd, on ne compte plus. Pourront-ils rattraper leur retard face aux Russes? Ils en ont les épaules et le talent. Privé d''Ezequiel Garay, absent quatre semaines en raison d’une entorse du genou, les Lisboètes ont 90 minutes pour refaire leur retard. Luciano Spalletti, le coach italien des Russes, saura-t-il trouver la solution ? Le choc vaut le détour.

Sanctionné à 101 reprises, le Benfica est l''équipe du Top 16 qui a commis le plus de fautes. Face à une équipe ayant perdu seulement 2 de ses 30 dernières rencontres en Coupe d''Europe, la mission s''annonce périlleuse. Une faute devant sa surface pouvant être prohibitive pour des gâchettes comme Shirokovou ou Semak.

"Ils ne vont pas jouer, ils vont garer le bus dans leur but et nous attendre en contres", a assené Axel Witsel, le milieu belge de Benfica. Vraiment?

La perle argentine

Au Stade de la Luz, l''ambiance est chaude et engagée. Roi du Portugal, Lisbonne aime mettre la pression sur ses adversaires. Dans ce décor, un être rayonne : Gaitan. Meilleur passeur de la Ligue des Champions avec cinq caviars, l''Argentin est une perle. Courtisé par Manchester United et Arsenal, le gaucher à la patte de velours est l''arme numéro 1 d''un Benfica plus que jamais ambitieux. Face à lui, un ancien de l''ennemi maudit: Bruno Alves. Considéré comme traître depuis qu''il a quitté Porto pour le club russe en août 2010, l''international portugais reste un défenseur intraitable. Dur sur l''homme, propre dans l''anticipation, il était en 2009 considéré comme un des meilleurs défenseurs du pays. Est-ce toujours le cas?

Luciano Spalletti et Jorge Jesus sont des hommes de convictions : L’entraîneur du Zenit et du Benfica n’ont pas l’intention de bouleverser leurs plans en vue du match retour. Comme à l''aller, les Russes présenteront de nouveau un 4-3-3, contre un 4-2-3-1 pour les Portugais. Au Benfica, Emerson, l''ancien Lillois, sera une nouvelle fois aligné au poste de latéral gauche. Côté russe, Kerzhakov et Fayzulin sont missionnés pour changer la tendance.

Source: Hichem SADAOUI / Eurosport

Hichem SADAOUI / Eurosport