Publicité
Ligue des champions : Ces quatre-là peuvent tout changer
17 septembre 2013, 01:45
Par
Partager cet article
Ligue des champions : Ces quatre-là peuvent tout changer

Arrivés dans des clubs qui n’ont pas dépassé les quarts de finale de la Ligue des champions la saison passée, Mesut Özil (Arsenal), Carlos Tevez (Juventus), Marouane Fellaini (Manchester United) et Samuel Eto’o (Chelsea) peuvent ou doivent permettre à leur nouvelle équipe de franchir un cap. Revue d’effectif.

Mesut Özil, le prototype Arsenal Le contexte : L’énorme coup de la dernière journée du mercato. Dans les ultimes heures du marché des transferts, Arsenal met le grappin sur Mesut Özil contre un chèque autour de 45 millions d’euros versé au Real Madrid. Sur le papier, le meneur allemand et les Gunners sont faits pour s’entendre depuis toujours.
L’ancien du Werder Brême colle parfaitement au style de jeu des Londoniens, tout en passes courtes et en mouvement. Ce qu’il va apporter : Özil a déjà montré samedi à Sunderland que son intégration dans le collectif ne devrait pas poser problème. Outre sa passe décisive pour Olivier Giroud, le joueur d’origine turque a imposé sa patte sur sa nouvelle équipe. 97 ballons touches, 90% de passes réussies et une flopée qui auraient pu être décisives sans la maladresse devant le but de Theo Walcott : Ozil a fait étalage de tout ce qu’il pouvait amener à Arsenal. Mais au-delà de son influence dans le jeu, il a l’expérience des grands rendez-vous en Ligue des champions (trois demies avec le Real Madrid), ce qui pourrait être précieux dans un groupe peu habitué à voir loin sur la scène européenne.
Notre avis : Özil est le joueur de classe mondiale que recherchait Arsène Wenger depuis les départs successifs de Cesc Fabregas et Robin van Persie. Certes, Arsenal manque d’un milieu récupérateur de très haut niveau pour solidifier son entrejeu et d’un attaquant de classe internationale. Mais Özil pourrait être la clé pour permettre aux Gunners de retrouver les demi-finales de la C1. Ce serait une première depuis 2009.

Carlos Tevez, le vœu exaucé de Conte Le contexte : Antonio Conte a enfin obtenu gain de cause. Depuis deux saisons et son arrivée sur le banc de la Juventus, le technicien italien réclamait à cor et à cri un buteur de classe mondiale pour faire progresser son groupe, armé jusqu’aux dents à tous les autres postes. Il l’a vu débarquer au cours de l’été en provenance de Manchester City.
Pour une somme estimée autour de douze millions d’euros, presque dérisoire pour un élément de son calibre, Carlos Tevez a posé ses valises dans le Piémont. Ce qu’il va apporter : Escorté d’une énorme attente, l’Argentin change la donne dans les rangs bianconeri. Il booste le secteur offensif, emmené par Mirko Vucinic et Sebastian Giovinco la saison passée. Tevez n’a pas tardé à faire parler la poudre, avec déjà trois buts en quatre rencontres officielles. Avec sa signature, la Juventus passe dans une autre dimension et aborde cette nouvelle saison avec un tout autre statut en Ligue des champions.
Celui d’un prétendant très crédible à la victoire finale. Vainqueur de la C1 en 2008 avec Manchester United, Tevez connait la chanson pour aller au bout de la compétition. Il est quasiment le seul dans ce cas à Turin, en compagnie d’Andrea Pirlo. Sa capacité à se créer des situations dangereuses en solitaire et à faire basculer une rencontre à tout moment pourrait aussi être l’une des armes nouvelles de la Juventus. Notre avis : Le collectif parfaitement huilé avait masqué ces deux dernières saisons quelques insuffisances individuelles. Cela avait suffi en Serie A. Mais pour viser haut en Ligue des champions, il en faut plus. Et ce plus se nomme Tevez.

Marouane Fellaini, ce milieu qui manquait à MU Le contexte : Le suspense a duré jusque dans les toutes dernières minutes du mercato. Viendra ? Viendra pas ? Longtemps très incertaine, la première option s’est finalement concrétisée juste avant la clôture du marché et Marouane Fellaini s’est engagé en faveur de Manchester United.
Une issue heureuse pour le Belge d’Everton, parti retrouver son manager chez les Toffees, David Moyes. Ce qu’il va apporter : Le nouveau boss avait clairement ciblé comme priorité de recrutement l’arrivée d’un milieu créatif, celui qui faisait défaut aux Red Devils depuis les problèmes intestinaux qui ont éloigné des terrains Darren Fletcher. Ryan Giggs, monstre d’intelligence tactique et de science de la passe, a certes bien dépanné dans ce rôle la saison dernière. Mais il en fallait plus pour redonner à MU une place de choix dans le gratin européen.
Fellaini doit incarner le renouveau en Ligue des champions de United, qui n’a plus passé le cap des huitièmes de finale depuis deux ans. Par sa faculté à apporter son soutien à la récupération et à se projeter vers l’avant avec autant de réussite, il va donner du liant aux lignes. Il va aussi amener ce grain de folie et cette imagination qui faisaient défaut à Manchester dans la construction de son jeu. Notre avis : Fellaini comble incontestablement un vide dans l’effectif mancunien et Moyes saura utiliser parfaitement ses qualités dans son 4-4-2, dans l’axe aux côtés de Carrick. Mais l’international belge découvrira la Ligue des champions cette saison et aura besoin certainement d’un temps d’adaptation pour modifier le visage de MU en C1.

Samuel Eto’o, buteur et gagneur Le contexte : José Mourinho a passé son été à courir derrière les attaquants sur le marché des transferts. D’abord Edinson Cavani, finalement engagé par le PSG. Ensuite Wayne Rooney, retenu par le bout du col par Manchester United. Et enfin Samuel Eto’o, débarqué de l’Anzhi Mackachkala en compagnie de Willian.
L’attaquant camerounais renoue chez les Blues avec le Special One, avec lequel il avait déjà collaboré à l’Inter. Ce qu’il va apporter : La culture de la gagne, en premier lieu. Dans un groupe rajeuni au fil des années, même si des cadres de la première ère Mourinho sont toujours là (Lampard, Cech, Terry), Eto’o ne sera pas de trop pour mobiliser les troupes. L’attaquant camerounais est un compétiteur-né, qui s’est toujours senti particulièrement à son aise en Ligue des champions (trois victoires finales, 27 réalisations en 69 matches disputés).
Il est aussi un buteur régulier depuis une bonne décennie. Son sens de la finition ne s’est jamais démenti et il pourra enlever une partie du poids qui pesait sur les épaules de Fernando Torres, incapable de surmonter la pression liée à son transfert record à l’hiver 2011. Mais Eto’o, c’est surtout un disciple de Mourinho, capable de se muer en bon petit soldat pour le technicien portugais et de se sacrifier, comme il l’avait lors de la campagne victorieuse de l’Inter en C1 lors de la saison 2009/2010. Pour résumer, c’est un Didier Drogba 2.0. Notre avis : L’exil de deux saisons dans le championnat russe, laps de temps dans lequel il n’a pas disputé le moindre match de C1, pose question sur la capacité d’Eto’o à retrouver rapidement son meilleur niveau. Sa prestation contre Everton n’a pas écarté les doutes. Même s’il faut surtout lui laisser du temps.
Publicité
Publicité
Les plus récents

Égalité des genres
«Pena tansion» et «koz manti» : La ministre et sa junior s’affrontent

«Finance Bill»
Haniff Peerun demande au président de bloquer le texte de loi

Natation – 13ᵉ Jeux de la CJSOI – Épreuves du 4 au 7 août - 1ᵉ journée
Maurice débute avec 4 médailles : 1 d’argent et 3 de bronze

Opération coup de poing de la FCC
Voitures de luxe, motos et drogue saisies

Première édition de «Sport Contre la Drogue»
Djahmel Félicité redonne vie à son quartier à Saint-Pierre