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Logement social : le ministre Suren Dayal se dit disposé à discuter avec le père Labour
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Logement social : le ministre Suren Dayal se dit disposé à discuter avec le père Labour
Le ministre de l’Intégration sociale (à gauche sur la photo) souhaite rencontrer le père Jean-Maurice Labour (à dr.) pour discuter du logement social. Le prêtre avait critiqué les projets de logements sociaux, dans son homélie lors de la messe du 1er janvier.
« Des maisons comme des boîtes d’allumettes. » C’est en ces termes que le vicaire général de l’Eglise catholique, le père Jean-Maurice Labour, avait décrit les projets de logements sociaux, initiés par la National Empowerment Foundation (NEF). Cet organisme est placé sous l’égide du ministère de l’Intégration sociale.
Lors de son homélie du 1er janvier à l’église St-François-Xavier, le prêtre avait affirmé que ces maisons ne tenaient pas compte de la dignité humaine.
Le ministre de l’Intégration sociale, Suren Dayal, dit, pour sa part, être disposé à rencontrer tous ceux qui souhaitent contribuer au développement social, y compris Jean-Maurice Labour, même s’il souligne ne pas être d’accord avec les critiques du prêtre.
« Nos projets ont pour but d’éradiquer la pauvreté absolue c’est pour cela que nous nous sommes engagés dans les projets de logements sociaux. Mais nous n’encourageons pas l’assistanat », a soutenu le ministre.
Suren Dayal se dit fier des réalisations du gouvernement dans la lutte contre la pauvreté absolue. « Nos projets comprennent différents types de logement, notamment les maisonnettes en tôle (CIS), celles en béton sous tôle (Concrete CIS) et les projets de logements intégrés », a-t-il dit.
Selon le ministre, tous ces plans de logement offrent la possibilité aux bénéficiaires de faire de nouveaux aménagements par la suite.
Le projet CIS est un plan d’urgence au coût de Rs 65 000. « Ce sont là des maisons dédiées aux familles les plus nécessiteuses le gouvernement leur offre ces maisons sans qu’ils aient à débourser le moindre sou », affirme Suren Dayal.
Toutefois, les autres maisons dont la construction implique un investissement plus conséquent, comprennent un coût pour les bénéficiaires. « Le projet Concrete CIS qui est au coût Rs 165 000 représente un remboursement de Rs 500 à l’Etat sur une période de trois ans », indique-t-il. Il précise que chaque type de maison comprend un espace additionnel permettant aux personnes d’aménager un espace vert dans sa cour.
Suren Dayal dit cependant être conscient de certains problèmes dans certaines zones, comme à La Valette. Il assure que son ministère se réfléchit à la question. « Nous nous penchons sérieusement sur ces difficultés et sommes d’ailleurs prêts à ouvrir les discussions avec les Organisations non-gouvernementales pour résoudre ces problèmes », a-t-il fait ressortir.
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