L’Employment Relations Act et l’Employment Rights Act sont en passe d’être finalisés. Le ministre du Travail, Shakeel Mohamed, rencontre la Mauritius Employers Federation (MEF) ainsi que les confédérations syndicales pour apporter les derniers amendements à cette nouvelle loi.

La Mauritius Employers Federation (MEF) ainsi que les confédérations syndicales seront appelées à se concerter avec le ministre du Travail, Shakeel Mohamed, ce jeudi 15 décembre et demain, respectivement, afin d’apporter les dernières retouches aux lois du travail qui devraient, selon le ministre, être présentées au Parlement l’année prochaine.

Clensy Appavoo, président de la MEF, indique avoir bel et bien reçu une invitation du ministère, mais précise, en revanche, ne pas avoir d’agenda et explique ainsi ne pas savoir de quoi il sera réellement question lors de cette réunion.

Si du côté du patronat l’on semble tergiverser, les confédérations syndicales, elles, semblent bel et bien déterminées à apporter les dernières retouches qui pourront permettre à la classe ouvrière de travailler dans une atmosphère saine.

Le président de la Fédération des Travailleurs Unis (FTU), Atma Shanto, envisage, pour sa part, de revenir à la charge avec la création d’un Redundancy Prevention Board au ministère du Travail, ceci dans le but de contraindre le patronat à justifier un licenciement. Il faut souligner que le syndicaliste Ashok Subron avait aussi réclamé l’introduction de ce board, composé de représentants qui seront nommés par la Judicial and Legal Services Commission.

Parmi les autres revendications que comptent formuler les autres confédérations syndicales, telles que la State Employees Federation (SEF), sera d’alléger les procédures de grève. « La loi actuelle rend les procédures de grèves trop compliquées. Ce qui décourage les actions syndicales », estime Radhakrishna Sadien, le président de la SEF.