<STRONG>Les membres du Parti Travailliste ont fait une virulente sortie contre l’ancien président de la République, lors d’un congrès nocturne à Bel-Air. Selon le secrétaire général des rouges, sir Anerood a, tout au long de son parcours de Premier ministre, rendu la vie des Mauriciens pénibles en enlevant les subsides.<BR></STRONG><BR>Sir Anerood Jugnauth a été la cible des membres du Parti Travailliste. Lors d’un congrès nocturne à Bel-Air, le lundi 9 avril 2012, à Bel-Air. Les trois élus de la circonscription No 10 (Montagne-Blanche/Grande-Rivière-Sud-Est), Jim Seetaram, Cader Sayed-Hossen et Rajesh Jeetah ont également pu compter sur l’appui du secrétaire général du Parti Travailliste, Lormus Bundhoo, pour faire le procès de l’ancien président de la République.<BR><BR>Pour le ministre de la Santé, Sir Anerood a, en plusieurs occasions, pris des décisions impopulaires, ce qui a selon lui rendu pénible la vie de nombreux Mauriciens. « <EM>Souvenez-vous des subsides qu’il avait enlevés sur le riz ration, ainsi que sur les frais d’examen du SC et du HSC</EM> », a-t-il indiqué. « <EM>Il a été un fardeau pour la nation. »<BR><BR></EM>En contraste, selon Lormus Bundhoo, le Parti Travailliste a, durant toute son existence, défendu l’intérêt des plus démunis. « <EM>C’est pour cela que sir Seewoosagur Ramgoolam a rendu l’éducation gratuite, alors que son fils a, plus tard, offert le transport gratuit aux scolaires ainsi qu’aux personnes âgées</EM>. »<BR><BR>Lormus Bundhoo en a aussi profité pour revenir sur l’affaire MedPoint. Il estime que sir Anerood Jugnauth a décidé de refaire de la politique active dans un seul but : la survie politique de son fils Pravind. «<EM> Où se trouvait sir Anerood lorsque les fonctionnaires du ministère de la Santé et des Finances avaient été accusés. C’est lorsque son fils a été arrêté qu’il n’a pas manqué de critiquer la commission anti-corruption</EM> », a-t-il martelé.<BR><BR>Le ministre de l’Enseignement supérieur, Rajesh Jeetah, a lui aussi fait une sortie en règle contre sir Anerood et utilisant même le mot « <EM>voleur ». « Il a pendant neuf ans profité des privilèges que lui offrait la présidence. Il a en tout bénéficié de Rs 40 millions pendant toutes ces années »,</EM> a-t-il poursuivi.<BR><BR>Les différents orateurs ont également saisi l’occasion pour mobiliser les membres du public en vue du traditionnel meeting du 1er Mai. « <EM>Venez en foule à Vacoas, le Premier ministre a besoin de vous</EM> », ont-ils déclaré.<BR>