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Louis Rivalland fait un plaidoyer pour une diversification de l’économie
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Louis Rivalland fait un plaidoyer pour une diversification de l’économie
Le président sortant du Joint Economic Council (JEC) identifie tout particulièrement la transformation de Maurice en une plateforme régionale incontournable dans le domaine des services financiers.
Ni alarmiste, ni fataliste mais rassurant. C’est ainsi que l’on peut qualifier la posture de Louis Rivalland qui commentait, pour la dernière fois le vendredi 30 mars, en tant que président du Joint Economic Council (JEC), l’état de situation de l’économie nationale.
« Statistics Mauritius vient de confirmer le taux de croissance pour 2012. Elle a été revue à la baisse, soit 3,6 % par rapport aux prévisions qui le situaient à 4 % », a-t-il souligné. La résilience, cette posture qui consiste à puiser en soi, en ses ressources, les moyens nécessaires pour rebondir après avoir amorti les effets d’un choc, n’est pas un vain mot pour Louis Rivalland.
S’il concède qu’une croissance en baisse constitue un problème mais en aucun cas, ce phénomène ne devrait être considéré comme une fatalité qui ne laisse entrevoir aucune porte de sortie. Il estime que si Maurice ne peut pas éviter les répercussions liées à la crise de la zone euro en particulier, elle peut exploiter d’autres possibilités susceptibles d’amener le taux de croissance nécessaire au développement du pays.
Parmi les possibilités qu’envisage Louis Rivalland, il y a les nombreuses opportunités que représentent le continent africain pour l’île Maurice, l’exploitation de nouveaux créneaux capables de se transformer en de nouveaux piliers de développement économiques, l’investissement dans les réformes dans tous les domaines possibles dont les infrastructures, l’éducation et la formation professionnelle..
Le président sortant du JEC est d’avis que l’île Maurice peut potentiellement devenir une référence dans le domaine des services financiers dans la région. A l’avenir, les opérateurs de l’Europe et de l’Asie exploiteront les opportunités d’investissement sur le continent africain. « Maurice doit présenter l’image d’un pays propre aux yeux de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) », dit-il.
Louis Rivalland reconnaît que le secteur privé aurait pu mieux faire en terme d’investissement. Toutefois, il précise que les opérateurs du privé n’investiront pas si la situation ne leur permet pas d’avoir une vision claire de l’avenir. C’est pourquoi il salue l’élaboration par le ministère des Finances d’un plan de développement socio-économique étalé sur une période de dix ans.
Louis Rivalland termine son mandat de deux ans en laissant derrière lui un héritage qui marquera certainement le futur du JEC. Pour répondre aux nombreux défis qui attendent le pays, le JEC a voulu se donner les moyens pour jouer le rôle qui est le sien en tant que partenaire privilégié du secteur public. La direction du JEC a décidé de revoir le mode opératoire de cet organisme. « Un plan d’action a déjà été mis en place. Un comité a été institué pour veiller à son exécution » Vaste programme pour Ahmed Parkar le successeur de Louis Rivalland à la présidence du JEC.
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