L’University Grants Commission (UGC) a envoyé hier, mercredi 18 septembre, une lettre au vice-chancelier de la maison mère de l’EIILM University, lui ordonnant de fermer toutes ses antennes étrangères. «Innocent students fall in the trap and end up having degrees that are not recognized by any competent authority», déclare un directeur du département éducation de l'Inde.

Les tribulations de l’EIILM University ne se limitent pas aux manifestations des parents mauriciens à Ébène. La presse indienne a repris, le mercredi 18 septembre, la lettre envoyée par le régulateur indien, l’University Grants Commission (UGC), au vice-chancelier de la maison mère de l’université de Sunil Jeetah, dans l’État de Sikkim, en Inde, lui ordonnant de fermer toutes ses antennes étrangères.

Le Times of India (TOI), dans un article publié mercredi sur son site, cite notamment Narendra Dhakad, un des directeurs du département éducation du ministère indien concerné. «Innocent students fall in the trap and end up having degrees that are not recognized by any competent authority», déclare ce dernier.

La question de reconnaissance des diplômes a de nombreuses fois été évoquée dans la presse, mais Sunil Jeetah a tout le temps maintenu que ses diplômés peuvent obtenir un emploi ou poursuivre leurs études à Maurice ou à l’étranger. L’argument de la souveraineté des institutions mauriciennes vis-à-vis des Indiens a également été mis en avant, notamment récemment par la TEC lors d’une réunion de crise.

L’UGC, pour faire clair, n’aurait pas son mot à dire sur la question, malgré l’accord bilatéral qui existe entre la TEC et l’UGC depuis plusieurs années.