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L’UGC ordonne à EILLM Sikkim de fermer toutes ses antennes à l’étranger dont Maurice

10 septembre 2013, 12:51

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L’UGC ordonne à EILLM Sikkim de fermer toutes ses antennes à l’étranger dont Maurice

C’est une notice qui vient prendre à contrepied les déclarations du ministre de l’Enseignement supérieur, Rajesh Jeetah. Elle émane de l’instance régulatrice des universités en Inde qui somme EILLM Sikkim, qui dispose d’une branche à Ebène, de fermer toutes ses antennes à l’étranger.

 

Cette sommation de l’University Grants Commission (UGC) vient clarifier tout flou quant à la validité des diplômes délivrés par les universités indiennes hors territoire. Dans une notice datant de ce mois-ci, cette instance régulatrice des universités indiennes somme l’Eastern Institute for Integrated Learning in Management (EIILM), située dans l’Etat du Sikkim, de fermer tous ses campus universitaires se trouvant hors du territoire indien dont à Maurice.

Lors de l’inauguration de l’université des Mascareignes le mois dernier, Rajesh Jeetah, avait pourtant affirmé que l’antenne locale de l’université indienne opérait en toute légalité. L’établissement est en fait dirigé par son frère, Sunil Jeetah. «Chaque pays a sa propre loi. Maurice a sa loi. L’Inde a sa loi.  Ce qui importe c’est que l’institution qui opère à Maurice satisfait les règles du pays. Si ena enn problem nou pou aport solution», avait-il notamment déclaré.

 

Mais, par cette notice, l’UGC vient affirmer son autorité sur toute université indienne offrant soit des cours à distance, soit via des antennes à l’étranger. L’université doit «Immediately close down all the off-campus centre(s), off-shore campus centre(s), Study Centre(s) and Franchisee Centre(s) as these are established without the approval of UGC», souligne l’UGC.

 

 Cela, alors même que la Tertiary Education Commission (TEC) avait pour sa part expliqué dans le journal Times of India avoir donné le feu vert à l’EIILM University d’opérer à Maurice car selon les lois mauriciennes, l’accord peut être donné à une telle institution si elle est déjà reconnue dans son pays d’origine.

 

Reste cependant la question des étudiants de l’EILLM à Ebène. Que se passe-t-il dans leur cas ? Face à la polémique sur la validité des diplômes, plusieurs, dépités, avaient signifié leur intention de vouloir arrêter les cours. D’autres déploraient le fait que ce n’est que par le biais d’une notice de l’UGC qu’ils ont été informés de la situation. Nul doute que cette nouvelle notice viendra une fois de plus les plonger dans le désarroi…