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L''un des avocats de Dominique Strauss-Kahn se dit confiant
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L''un des avocats de Dominique Strauss-Kahn se dit confiant
Dominique Strauss-Kahn, accusé de tentative de viol par la justice américaine, sera acquitté s''''il a droit à un procès équitable, a déclaré dimanche l''un de ses avocats, Benjamin Brafman (A g. sur la photo).
L''avocat s''est dit confiant quant à l''issue de la procédure judiciaire engagée contre l''ancien directeur du Fonds monétaire international (FMI), qui risque jusqu''à 25 ans de prison.
"On en est encore au premier stade de la procédure, mais au regard de ce que j''ai vu jusqu''ici dans le dossier je suis confiant. S''il a droit à un procès équitable, à la fin des audiences, il sera acquitté", a déclaré Benjamin Brafman sur TF1.
"Sur la foi des enquêtes que nous avons menées nous-mêmes, nous pensons que les accusations vont se révéler fausses", a ajouté l''avocat, interrogé dimanche en Israël.
Dominique Strauss-Kahn a passé samedi sa première nuit dans son appartement provisoire du quartier financier de New York, sous la surveillance de gardes armés et de nombreux médias.
Dans le cadre de sa libération sous caution, il a été transféré vendredi de la prison de Rikers Island à cet appartement du bas de Broadway Avenue, qui appartient à la société de sécurité privée chargée de sa surveillance.
"Les gens doivent savoir en France que mon client a bon moral, qu''il va se défendre vigoureusement et qu''il est bien conseillé par des avocats déterminés à l''innocenter et à restaurer son honneur", a déclaré Benjamin Brafman.
La prochaine audience est prévue le 6 juin.
Le ministre français de l''Intérieur, Claude Guéant, a déclaré pour sa part qu''en cas de condamnation, Dominique Strauss-Kahn aurait le soutien du gouvernement pour venir purger sa peine en France.
"Il me semble évident que si Dominique-Strauss-Kahn, dans l''hypothèse où il serait condamné, c''est-à-dire où il serait coupable, demandait à venir en France, le gouvernement appuierait sa demande", a-t-il déclaré au Grand Rendez-Vous Europe 1/Le Parisien-Aujourd''hui en France.
"Il faut que le condamné en soit d''accord et il faut que les deux pays soient d''accord notamment le pays siège de la condamnation, qui évidemment est très attentif à ce qu''il y ait une garantie sur l''exécution effective de la peine prononcée", a ajouté Claude Guéant.
Reuters
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