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L'Union européenne tente d'afficher son unité sur la Syrie
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L'Union européenne tente d'afficher son unité sur la Syrie
L'Union européenne a tenté d'afficher samedi son unité sur le dossier syrien, avant l'ouverture lundi d'un débat crucial au Congrès américain sur une éventuelle intervention militaire contre le régime de Bachar al Assad.
Dans un communiqué commun, les ministres des Affaires étrangères des Vingt-Huit, réunis à Vilnius (Lituanie), ont estimé qu'une réponse claire et forte s'imposait à l'attaque chimique commise le 21 août dans les environs de Damas.
Ils ont jugé que tout semblait indiquer que le gouvernement syrien en était responsable, mais ne sont pas allés jusqu'à accepter le principe d'une opération militaire, même courte et ciblée comme le prônent Paris et Washington, sans l'aval des Nations unies.
François Hollande n'en a pas moins salué la position commune de l'Europe et estimé que la France n'était plus isolée.
"Au départ on peut penser qu'on est seuls quand on prend la responsabilité d'agir et de prévenir les autres que nous, parce que nous sommes la France, avons un rôle particulier mais ensuite, il y a un travail de conviction, il se fait", a déclaré le président français lors d'un déplacement à Nice pour l'ouverture des Jeux de la francophonie.
"Au G20, nous avons progressé, maintenant l'Union européenne s'est rassemblée. J'ai contribué à cette position en indiquant que le rapport des inspecteurs (de l'Onu) serait un élément de la décision", a-t-il ajouté.
"Il n'y aura pas de solution militaire en Syrie. Il y aura une action militaire, il y aura une pression militaire conduisant à une solution politique et dans les meilleurs délais. C'était ce que voulaient les Européens", a-t-il souligné.
François Hollande a confirmé qu'il s'adresserait aux Français lorsqu'il disposerait de tous les éléments, à savoir le résultat du vote du Congrès et le rapport des inspecteurs de l'Onu, "sans doute en fin de semaine" prochaine.
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