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Lutte contre la piraterie : les pays de la région océan Indien en séminaire à Maurice

28 février 2012, 00:00

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Lutte contre la piraterie : les pays de la région océan Indien en séminaire à Maurice

Un séminaire sur la violence maritime s’est tenu mardi 28 février à Ebène, en présence d’Arvin Boolell, ministre des Affaires étrangères. Le but : chercher des moyens de lutter contre la piraterie qui fait rage dans l’océan Indien.    

Vaincre la violence maritime dans l’océan Indien est un défi qui nécessite la coordination des efforts de tous les pays impliqués. C’est dans cette perspective qu’a eu lieu le séminaire sur la violence maritime organisé par l’ambassade américaine à Maurice  mardi 28 février à Ebène.

Vingt-six représentants des Seychelles, de la Tanzanie, des Comores, des Maldives et du Yémen se sont réunis autour de la même table pour discuter des moyens de lutte contre la piraterie. Arvin Boolell, ministre mauricien des Affaires étrangères, David Campbell, conseiller militaire et politique à l''ambassade des Etats-Unis, et Troy Fitrell, chargé d’affaires, étaient également présents.

Au programme de cette conférence, les problèmes de terrorisme maritime, de piraterie, de pêche illégale ou encore de la sécurité portuaire. Des problématiques qui touchent toute la région et qui affectent fortement le commerce international. « Cela représente une perte d’un million de dollars pour le commerce dans l’océan Indien », affirme Troy Fitrell.      

Il s’agit désormais de coordonner les efforts internationaux en faveur de la Somalie. Le but est de lutter contre la violence maritime qui nuit au commerce international et constitue une menace permanente à la sécurité globale de la zone océan Indien. Mais aussi de « travailler à l’unisson sur l’aspect économique, politique et humanitaire pour aider la Somalie à vaincre la famine et la guerre civile », assure Arvin Boolell.

Tous les représentants s’accordent à dire que la première étape cruciale est d''''aider les Somaliens à restaurer l''ordre dans leur pays et de les protéger contre les pirates et les terroristes. Une réforme complète du système politique serait donc la clef de toutes les dérives qui affectent la Somalie.

Le ministre des Affaires étrangères a, par ailleurs, fait part des décisions prises durant la conférence sur la Somalie tenue récemment à Londres. Il y avait assisté aux côtés du Premier ministre et s’est félicité de la décision d''une augmentation des effectifs de la Mission de l''union africaine en Somalie (AMISOM) à 17 700 hommes pour soutenir la lutte contre les militants shebab.