Adopter les normes internationales dans la lutte contre le cybercrime. C’est dans cette logique que le « National Computer Board » (NCB) a entamé les démarches avec le « Forum of Incident Responses and Security Teams » afin de faire partie de cette organisation pour mieux lutter contre le cybercrime à Maurice.|

« En Afrique, nous ne sommes que quatre pays à avoir une Emergencies Team, avec le Kenya, l’Afrique du Sud et la Tunisie », commente un haut cadre du National Computer Board (NCB). Et l’équipe mauricienne passe à une autre étape pour renforcer son Computer Emergencies Response Team (CERT). Le NCB se joint à la First Cyber Security Service, basée en Angleterre, et qui regroupe plusieurs pays.

Notre interlocuteur précise que les négociations entre Maurice et le First Cyber Security Service ont débuté depuis plusieurs mois déjà et, selon lui, en se joignant à cette organisation, Maurice pourra passer à un standard international. « Nous pourrons bénéficier de l’expertise de plusieurs pays et vice versa », poursuit-il.

Le CERT, qui existe à Maurice depuis 2008, a pour rôle de venir à bout du cybercrime au sein des entreprises mauriciennes. Toutefois, précise notre source, cette organisation affiliée à la NCB, n’a aucun rôle légal et ne peut, de ce fait, mener une enquête contre les hackers. « Nous avons pour rôle d’encourager les entreprises à adopter les directives nécessaires pour éviter de se faire piéger par des éventuels pirates informatiques. »

Afin d’avoir un meilleur encadrement et pour être davantage efficace, le NCB est d’avis que le CERT sortira gagnant en se faisant chapeauter par le FIRST. Mais la partie est loin d’être gagnée car il aura besoin de l’aide d’autres pays afin d’être accueilli au sein de cette organisation. Deux pays asiatiques accordent actuellement leur soutien à Maurice pour qu’elle en fasse prochainement partie.