Lors de la messe annuelle pour les Gens de la mer, à Trou d’Eau Douce, le Père L’Abbé Jacques-Henri David a attiré l’attention sur les risques qui menacent la survie des métiers de la mer.

L’Abbé Jacques-Henri David n’a pas cessé d’affirmer haut et fort que les Gens de la mer ont besoin d’être encadrés. L’aumônier de l’Apostolat de la Mer intervenait lors de la messe annuelle consacrée aux gens de la mer en l’Eglise Notre Dame du Bon Secours, à Trou d’Eau Douce, le dimanche 11 juillet.

Comme d’habitude, de nombreux pêcheurs ainsi que leurs familles ont fait le déplacement des quatre coins du pays pour participer à cette cérémonie religieuse, devenue incontournable au fil des années.

L’Abbé Jacques-Henri David a parlé des défis et des difficultés auxquels les gens de la mer doivent faire face. Il a aussi parlé de l’avenir incertain pour les professionnels de la mer en raison du réchauffement climatique. La menace grandissante des pirates est venue corser la situation. Le réchauffement climatique aura un effet néfaste sur la mer avec la montée des eaux et la hausse de la température. Une situation qui affectera l’éco-système marin avec pour conséquence l’extermination de poissons et d’autres créatures marines.

D’ailleurs, une baisse drastique des prises a été constatée, ces derniers temps. Certes, dira l’Abbé Jacques-Henri David, les autorités ont investi dans la pêche semi-industrielle avec l’achat d’un bateau pour permettre aux pêcheurs de pêcher hors du lagon. Mais il faut encore d’autres moyens pour aider cette communauté car l’avenir est sombre, affirme l’Abbé Jacques-Henri David.

Florian Lepoigneur/Jean-Hugues Pierre