Depuis un an, les rencontres littéraires s’enchaînent chaque mois sous la houlette de Barlen Pyamootoo. Le jeudi 24 juin, se sont réunies une cinquantaine de passionnés de littérature à l’Institut Français de Maurice (IFM). L’occasion pour ceux présents de s’exprimer sur les œuvres des amateurs de littérature.

Toujours dans le cadre de la saison culturelle «Passions», l’Atelier d’écriture permet de découvrir les talents littéraires. Selon Barlen Pyamootoo, éditeur, les textes présentés valent la peine d’être connus.

Les lancements mensuels de l’Atelier de l’écriture depuis un an sont devenus un rendez-vous incontournables pour les amoureux de la littérature. Ce mois-ci, les auteurs mis en avant sont pour la plupart des Mauriciens vivant à l’étranger, dont Jean Pierre Lamarque qui a pu être présent.

«Dès les premières séances de l''''atelier en novembre 2008, j''ai été frappé par la qualité des textes présentés, et j''ai compris qu''une nouvelle génération d''écrivains était à l''œuvre au cœur des êtres et des choses, parfois obscurément, et j''ai voulu, comme éditeur, les accompagner dans leur quête littéraire. Nous avons donc décidé de poursuivre l''atelier, et de créer une revue pour permettre de découvrir chaque mois des textes lumineux, inédits ou méconnus», souligne l’éditeur.

Axé sur 5 amateurs de littérature, la 12ème rencontre littéraire a permis à ceux présents de réagir et de donner leurs avis sur la qualité des textes et le style d’écriture. La revue, présentée en ce jeudi 24 juin, compilait 5 œuvres, notamment La cage du gardien de Jean-Pierre Lamarque, Victor et le papillon de Myriam Simonneaux, Last Night d’Emma Smith, Histoire de Sylvette de Gérard Ducase et Love at first sight de Wan Fei. Pour les découvrir, la revue n°12 de l’Atelier de l’écriture est disponible à Rs 100, à l’IFM.

«Cet atelier permet à des écrivains d’origine multiples de s’exprimer par la littérature, il est un révélateur de talents», indique Jean-Louis Boully, responsable de la médiathèque à l''IFM.

La rencontre littéraire, était aussi marquée par l’hommage rendu à Ernest Wiéhé. Barlen Pyamootoo a tenu à souligner que la mort du saxophoniste était une grande perte culturelle.

Carole Boulle & Estelle Bastien