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L’entrée en opération de la Mauritius Cane Industry Authority repoussée
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L’entrée en opération de la Mauritius Cane Industry Authority repoussée
En examinant le document du ministère de l’Agro-industrie, les syndicalistes ont conclu que la signature du protocole d’accord dans le cadre de la mise en service de la Mauritius Cane Industry Authority était prématurée. Ils ont demandé du temps additionnel. Mais ce n’est que partie remise.
 
 Petit grain de sable dans la mise en place de la Mauritius Cane Industry Authority. La première phase, qui devait se concrétiser le jeudi 22 mars, n’a pas eu lieu. Il s’agit de la signature d’un protocole d’accord entre Satish Faugoo, ministre de l’Agro-industrie et le front commun des syndicats et des fédérations syndicales regroupant les employés des six institutions financées par l’industrie sucrière. Cette cérémonie aura lieu, selon toute probabilité, la semaine prochaine.
 
« Ce n’est que mardi matin que j’ai réceptionné une copie du document du ministère de l’Agro-industrie concernant ce protocole d’accord. En l’examinant, nous sommes arrivés à la conclusion que certains amendements étaient indispensables. A la lumière de ce développement, il ne nous a pas été possible de signer l’accord comme cela était initialement prévu pour le jeudi 22 mars. Nous avons fait de nouvelles représentations au ministère. Nous sommes satisfaits de la nouvelle posture du ministère. Une réunion est prévue ce samedi afin que tous les membres du front commun prennent connaissance de ces amendements. Nos membres devraient toucher plus que ce qu’ils auraient dû toucher si ce changement ne s’était pas intervenu », explique Vishnu Ramasawmy, coordonnateur.
 
Ce front commun a été institué pour regrouper une vingtaine d’organisations syndicales dont cinq fédérations des six institutions qui assurent respectivement un service spécifique à l’industrie sucrière. Ce sont : le Control Board, la Farmers’ Service Corporation, la Mauritius Sugar Authority, le Mauritius Sugar Industry Research Institute, la Mauritius Sugar Terminal Corporation et la Sugar Planters Mechanical Pool Corporation. Ces institutions sont financées par le Global Cess Fund, un fonds constitué à partir d’une contribution prélevée sur les recettes des planteurs par tonne de sucre.
 
L’année dernière, le gouvernement a voté la Mauritius Cane Industry Authority Act qui prévoit la création de la Mauritius Cane Industry Authority qui absorbera les six institutions concernées. L’organisme aura la responsabilité d’assurer et de promouvoir le développement soutenu, l’efficience et la viabilité de l’industrie de la canne.
 
La Mauritius Cane Industry Authority Act a été publiée dans le Government Gazette lundi. Désormais, il ne reste au ministère de l’Agro-industrie que 30 jours pour sa mise en place.
 
Les employés des six institutions sucrières concernés peuvent accepter leur intégration au sein de la Mauritius Cane Industry Authority ou opter pour un départ à la retraite prématurée. « Il y a effectivement certains points qui nous préoccupent et qu’il faut examiner avec beaucoup de vigilance et de rigueur. Certaines institutions de service ont procédé à des promotions avant que la réforme ne soit mise en route. Nous privilégions le  redéploiement. Au cas où certains employés opteraient pour un départ à la retraite, tout doit être mis en œuvre pour que ce ne soit pas à leur désavantage », précise Viren Sungalee, président de la Mauritius Sugar Authority Employees’ Union.
 
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