Le chef de la Fonction publique, Suresh Seeballuck, s’est appuyé sur l’article 118 de la section 4 de la Constitution pour signaler à l’Equal Opportunities Commission qu’elle ne peut lui demander pourquoi Medha Gunputh, ancien secrétaire de l’ex-président de la République, n’a pas accédé au poste de chef de cabinet lors du dernier exercice de promotion.

L’Equal Opportunities Commission (EOC) n’est pas habilité à se pencher sur les promotions de chef de cabinet — Permanent Secretary — effectuées par la Public Service Commission (PSC). C’est ce qu’a fait comprendre le chef de la Fonction publique, Suresh Seeballuck, ce mercredi 25 juillet à l’EOC.

Cette commission avait, en effet, invité Suresh Seeballuck à venir s’expliquer sur une plainte consignée par Medha Gunputh, ancien secrétaire de l’ex président de la République, sir Anerood Jugnauth. Il s’était plaint de ne pas avoir été promu au poste de chef de cabinet lors du dernier exercice de promotion en avril dernier. Medha Gunputh soutient que ce serait à cause de sa proximité avec sir Anerood Jugnauth qu’il n’a pas été promu.

Le chef de la Fontion publique s’est appuyé sur l’article 118 de la section 4 qui stipule que « in the exercice of its functions under this Constitution, no such Commission shall be subject to the direction or control of any other person or authority ». Le PSC fait de telles nominations sur recommandation du Premier ministre et celles-ci ne sont pas faites par ordre d’ancienneté.

Suresh Seeballuck a cependant fait ressortir que seuls le Public Body Appeal Tribunal et la Cour suprême sont habilités à recevoir des plaintes sur tout exercice engageant la PSC. Face à cette explication, le président de l’EOC, Me Brian Glover, soutient que ses collaborateurs et lui comptent prochainement consulter la constitution et envisage d’ailleurs de convoquer Medha Gunputh à nouveau pour le mettre au courant des détails donnés par Suresh Seeballuck.