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L’Union africaine condamne la départementalisation de Mayotte
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L’Union africaine condamne la départementalisation de Mayotte
Les Chefs d’Etat et Gouvernement de l’UA réunis à Addis-Abeba du 30 au 31 Janvier 2011, ont adopté à l’unanimité, une décision condamnant la présence de la France à Mayotte et la départementalisation de cette île comorienne.
Lors de ce sommet, le statut de l’ile de Mayotte a fait l’objet des  discussions au sein du  conseil exécutif de l’Union africaine. Le sommet a par la suite adopté une nouvelle résolution pour réaffirmer l’appartenance de Mayotte à l’Union des Comores.
La décision adoptée à Addis-Abeba rappelle que tous consultations ou référendum organisés sur le territoire comorien de l’ile de Mayotte, notamment ceux de février et avril 1976 et celui du 29 mars 2009, par la France, sont nuls et non avenus et que seul le référendum d’autodétermination du 22 décembre 1974 reste le referendum pertinent.
L’UA condamne  l’ensemble du processus visant à transformer Mayotte en 101ème département français d’outremer (à partir de mars 2011) et le déclare nul et sans aucun effet sur l’Union des Comores et tous les États membres de l’Union africaine. Et réaffirme encore une fois l’appartenance de Mayotte à l’Union des Comores.
L’organisation africaine demande qu’un dialogue franc et constructif sous l’égide du secrétaire général des Nations Unies soit instauré en vue d’arrêter ensemble les modalités du retour effectif de Mayotte dons son ensemble comorien.
La résolution d’Addis-Abeba annonce la réactivation du Comité ad Hoc de sept  sur Mayotte, et demande l’appui et le soutien sans faille des Chefs d’État et Gouvernement de l’Union africaine à la requête des Comores dans les instances internationales.
Et finalement, l’Union africaine demande à la France d’abroger le visa BALLADUR, source de milliers de morts et de disparus. Cette loi oblige les Comoriens à obtenir un visa pour entre à Mayotte. Ce qui pousse des centaines de Comoriens à «  l’immigration clandestine » dans des conditions des plus précaires et dangereuses. La traversée en mer s’avère dans certains fatale.
Source : Comores-Web
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