C’est ce qui ressort du premier rapport qualitatif de la World Wide Web Foundation (WWWF). Sur 61 pays considérés, Maurice est, cependant, devancée par trois autres pays sur le continent africain.

Maurice se retrouve ainsi derrière la Tunisie (1er en Afrique et 30ème pays au niveau mondial), l’Afrique du sud (36ème) et l’Egypte (39ème). Toutefois, Maurice occupe la place de leader au niveau africain en termes de développement d’infrastructures. C’est-à-dire les infrastructures de communication et institutionnelles.

Des dix derniers pays au classement, sept se trouvent être des pays africains, le Zimbabwe étant le plus mauvais élève. A noter que dans le classement régional, en 2011, Maurice se trouvait à la 9ème place au niveau africain.

Le rapport, le premier du genre, tient en compte trois facteurs pertinents à Internet, à défaut de considérer uniquement les taux de pénétration et d’usagers : l’impact sur la société, l’apport du web à celle-ci. L’impact se décline en l’aspect social, économique et politique, l’apport en termes de contenu et d’usage fait de l’Internet dans le pays concerné et les infrastructures sont aussi bien techniques qu’institutionnelles.

Parmi les observations du rapport, une personne sur trois utilise Internet sur le globe, contre une personne sur six en Afrique. «Le prix de la connectivité empêche des milliards de personnes de jouir de leur droit à la connaissance et la participation. Les coûts doivent baisser drastiquement», soulignait Tim Berners-Lee, instigateur de la WWWF et considéré comme l’inventeur d’Internet.

La WWWF a ainsi noté que 30% des pays concernés par cet indice faisaient face à des restrictions modérées à sévères de la part du gouvernement concernant l’accès à Internet. Avec les prix de l’accès, la censure est considérée comme le deuxième frein à la vulgarisation de l’utilisation d’Internet, selon les auteurs du rapport.

Source : http://thewebindex.org/