Publicité

Madagascar – Environnement : les aires protégées sont menacées

25 mai 2011, 20:00

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

lexpress.mu | Toute l'actualité de l'île Maurice en temps réel.

Le projet de financement additionnel des aires protégées attend sa validation à la Banque mondiale. Les chances sont minces <IMG style="FLOAT: left" src="http://www.lexpress.mu/lexpress_cms/newsimages/Gifoi%20222.jpg">avec la crise politique qui perdure dans la Grande Ile.<BR><BR>Selon le country manager de la Banque mondiale, Adolpho Brizzi, le projet de financement additionnel pour les aires protégées à Madagascar n''''a pas encore été validé. La décision d''octroi de cette aide sera prise lors du prochain conseil d''administration de cette institution internationale. La situation politique actuelle à Madagascar pourrait cependant constituer un grand obstacle.&nbsp «<EM> On n''est pas sûr que ça passera. Il faut savoir si des membres daignent prêter à un pays qu''ils n''ont même pas reconnu</EM> », a avancé Adolpho Brizzi lors de sa rencontre avec les membres de la Chambre de Commerce et d''industrie France-Madagascar mercredi (PHOTO). <BR><BR>L''absence de ce financement constituera un important trou dans la gestion environnementale malgache. En effet, le fond accordé par la Banque mondiale représente 61 % de l''aide publique pour le financement des aires protégées actuelles. On fait face à une crise de financement assez sérieux, se désole le country manager. Or actuellement, la Fondation pour les aires protégées et la biodiversité de Madagascar est encore dans l''incapacité d''assurer même le tiers de financement nécessaire. <BR>« <EM>Actuellement, le capital accumulé de la fondation est de 25 millions de dollars, et le capital annoncé 50 millions. Si on arrive à 100 millions de dollars, il peut financer 1/3 de la totalité de la somme requise</EM> », continue Rodolpho Brizzi.<BR><BR>Pour l''heure, les acteurs concernés croisent le doigt pour que le financement additionnel de 50 millions de dollars pour une durée de trois ans soit accordé. La société civile qui œuvre pour l''environnement (Voahary Gasy) estime cependant que la bonne gouvernance doit d''abord être de mise avant d''accorder ce soutien financier qui serait inscrit dans le cadre de situation d''urgence. <BR><BR>« <EM>Nous allons demander à la Banque mondiale de bloquer le décaissement de cette somme, tant que l''État ne prend pas des mesures contre les différents trafics qui sévissent actuellement dans le pays</EM> », indique Ndranto Razakamanarina, président de l''alliance Voahary Gasy, lors de sa dernière assemblée générale.<BR><BR><STRONG><EM>Judicaëlle Saraléa/ L’Express de Madagascar, 26 mai 2011.<BR></EM></STRONG>

Publicité