<IMG style="FLOAT: left" src="/sites/lexpress/files/images/article/2010/2010-12/2010-12-08/Gifmadagascar.jpg">L''''ambassade de France et le Programme alimentaire mondial (PAM) ont tiré la sonnette d''alarme, lundi, à Ambatoroka.<BR><BR>&nbspLa famine dans le Sud de Madagascar n''a jamais été aussi flagrante que cette année. Pas moins de 53 communes sont&nbsp touchées par les grandes disettes cette année (47 en 2009). Selon la représentante du PAM à Madagascar, Krystyna Bednarska, « <EM>même les communes considérées comme greniers, dans le sud, sont aujourd’hui frappées par l''insécurité alimentaire </EM>». Et ce nombre risque encore d''augmenter avec la période de cyclone.<BR><BR>&nbsp«<EM>On assiste à une catastrophe silencieuse dans le Sud. Même si on ne l''entend pas à Antananarivo, c''est une réalité</EM> », affirme pour sa part&nbsp l''ambassadeur de France à Madagascar, Jean Marc Chataîgner.<BR><BR>Afin de survivre, les habitants du Sud commencent à recourir à des solutions à court terme. « <EM>Ils consomment actuellement leur semence, mais aussi des aliments de disette, non appropriés, qui pourraient avoir des conséquences néfastes à leur santé</EM> ». <BR><BR>Cette situation dans le Sud de Madagascar préoccupe énormément le PAM. Depuis septembre, le programme fait face à un manque de ressources disponibles. Le nombre des victimes de la famine ont, en effet augmenté de 200 000 dans la période de soudure. « <EM>La situation dans le Sud est très préoccupante. Même avec toute les contributions actuelles, les besoins sont au delà de notre capacité</EM> », souligne Krystyna Bednarska.<BR><BR>De son côté, la France a mobilisé « <EM>l''appui important fourni par le comité interministériel de l''aide alimentaire (CIAA) en faveur de Madagascar</EM> ». Ainsi, en 2010, l''aide alimentaire française est montée à 1,6 million d''euro.<BR><BR>Cette famine dans le Sud est engendrée par la sécheresse qui frappe la zone, depuis deux ans. En effet, depuis 1930, « <EM>les famines sont toujours apparues, après deux années consécutives de sécheresse</EM> ». Si la pluviométrie moyenne est de 530 mm, elle était de 294 mm en 2009 et 325 mm en 2010. Claude Rakotondranja, le président de la Croix rouge de Madagascar a, d''ailleurs, bien précisé que « <EM>la paupérisation est accentuée par le changement climatique</EM> ».<BR><BR>(<A href="http://wwwlexpressmada.com/" target=_blank>L’Express de Madagascar</A> - <STRONG><EM>7 décembre)</EM></STRONG><BR>