Andry Rajoelina, président de la transition, aura un entretien avec Alain Juppé, ministre français des Affaires étrangères, cette <IMG style="FLOAT: left" src="http://www.lexpress.mu/lexpress_cms/newsimages/Gifan%202.jpg">semaine.<BR><BR>&nbspSelon le site officiel du département ministériel, le chef de la diplomatie française recevra Andry Rajoelina dans la matinée du&nbsp mercredi 12 mai. <BR><BR>Pour l’instant, la Présidence de la transition se montre discrète sur le séjour à l’extérieur d’Andry Rajoelina. Il n’y a pas encore d’indice pour savoir si ce dernier rencontrera le président français Nicolas Sarkozy, après qu’il ait laissé entendre qu’un « <EM>chef d’État devrait être reçu par un chef d’État</EM> » avant son déplacement pour la Zambie. En tout cas, d’autres sources évoquent une rencontre avec Abdou Diouf, secrétaire général de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) et ancien président sénégalais, dans la journée du mercredi. <BR><BR><STRONG>Isolement diplomatique</STRONG><BR>Le président de la transition n’a pourtant pas été ferme concernant l’éventualité d’une rencontre avec l’ancien président Didier Ratsiraka lors de son passage à Paris. « <EM>Cela n’est pas encore prévu</EM> », avait-il lancé en marge de la cérémonie d’ouverture du Salon international des mines et des hydrocarbures, la semaine dernière.<BR><BR>La délégation présidentielle, comprenant des ministres et des chefs d’institution, a quitté la Grande île vendredi soir. Officiellement, elle devrait se rendre à Istanbul à la suite de l’invitation des autorités turques à l’occasion du Sommet des Pays les moins avancés, du 9 au 12 mai. Mais Andry Rajoelina a indiqué que d’autres chefs d’État africains sont prêts à le recevoir sans donner de précision sur son agenda. <BR><BR>Avec le déplacement en Turquie, Andry Rajoelina compte poursuivre son lobbying auprès des dirigeants des pays membres de la Communauté de développement de l’Afrique australe, avant le Sommet annoncé pour le 20 mai, à moins d’un report. En tout cas, son séjour en Europe devrait lui permettre de gommer, du moins en partie, l’image d’un isolement diplomatique du régime de la transition dans le concert mondial. <BR><BR><STRONG>L’Express de Madagascar, 09 mai 2011.</STRONG><BR>