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Madagascar : deux missions de la SADC à partir du 11 septembre
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Madagascar : deux missions de la SADC à partir du 11 septembre
Deux missions de la SADC se rendront à Madagascar en ce mois de septembre, a annoncé vendredi dernier le secrétaire exécutif de cette instance régionale.
C’est par une lettre adressée à Andry Rajoelina (photo), président de la Transition, et datée du 2 septembre, que Tomaz Salomao, secrétaire exécutif de la SADC, a annoncé qu’une mission de hauts fonctionnaires de la SADC et de membres de l’équipe de médiation devrait  arriver à Antananarivo le  11 septembre. Cette première mission en préparera une autre, cette fois de niveau ministériel, envoyée par la Troïka chargée de la coopération en matière de défense, de politique et de sécurité.
La lettre précise que l’objectif de cette mission est d’évaluer la situation politique et la sécurité générale dans le pays, finaliser et signer la feuille de route, et établir le bureau de médiation de la SADC à Madagascar.
A noter que le président de la Haute autorité de la transition, Andry Rajoelina avait lancé  un ultimatum à la SADC pour que la feuille de route soit signée dans le plus bref délai.  L’ultimatum a expiré le mercredi 31 août, et Rajoelina a décidé de passer aux actes, en annonçant que  le pouvoir va organiser la cérémonie de signature de la feuille de route au nom des intérêts supérieurs de la nation. Il n’a pas indiqué de date de la tenue de cette cérémonie qui se veut malgacho-malgache.
Notons que la feuille de route avait été paraphée par des formations politiques malgaches le 9 mars 2011, en l’absence des trois mouvances (opposition constituée des  formations proches des trois anciens présidents). Cette feuille de route en vue d’une sortie de crise a été amendée par le Secrétaire exécutif de la SADC. La principale pomme de discorde réside concernant ce document dans le retour de Marc Ravalomanana et de tous les exilés ou réfugiés politiques dans le pays.
Selon le président de la HAT, cette  cérémonie de signature marquera la fin de toutes ces étapes de dialogue politique,  car dorénavant il s’agit de préparer sérieusement les élections dont la détermination du type de scrutin à organiser en premier et de la date revient aux formations politiques et à la CENI  (Commission électorale nationale indépendante).
Source : Tribune de Madagascar
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