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Madagascar : Deuxième round des négociations entre les mouvances politiques à Maputo

24 août 2009, 20:00

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Madagascar : Deuxième round des négociations entre les mouvances politiques à Maputo

Les groupes politiques rivaux de Madagascar se rencontrent aujourd’hui à Maputo (Mozambique). A l’agenda la constitution d’un gouvernement de réconciliation nationale.

Le deuxième round des négociations entre les dirigeants des mouvances politiques malgaches débutent aujourd’hui à Maputo (Mozambique). Aux termes de l''''accord signé le 9 août, les partis qui se disputent le pouvoir, dont ceux de l''ancien président Marc Ravalomanana et de son successeur Andry Rajoelina qui l''a renversé en mars avec le soutien de l''armée, doivent former un gouvernement d''union nationale.

Les négociations sont menées sous l''égide de la Communauté de développement des Etats d''Afrique australe (SADC).

Mais la défiance et les provocations se multiplient à l''approche de cette réunion et Andry Rajoelina a semé le trouble en affirmant que lui seul pourrait mener la transition.

"Les acteurs clés s''engagent à soutenir sans condition l''esprit et les objectifs de la charte de transition nationale", a déclaré dimanche l''équipe de médiation dans un communiqué.

Les groupes politiques ont obtenu un délai de trente jours pour choisir un président, un Premier ministre, trois vice-Premiers ministres et 28 ministres.

Le principal médiateur, l''ancien président du Mozambique Joaquim Chissano, a déclaré qu''aucun poste n''avait été attribué pour l''heure.

"A Maputo II, il s''agit de répartir les postes, d''abord entre les quatre mouvements politiques", a-t-il expliqué à la presse après une visite de trois jours à Antananarivo. L''accord de Maputo a été signé par Rajoelina, Ravalomanana - qui s''est engagé à ne pas jouer de rôle direct dans le futur gouvernement - et les deux anciens présidents Didier Ratsiraka et Albert Zafy.

Les observateurs estiment que le texte de l’Accord de Maputoétait est fragile, bien qu''il ait satisfait l''armée, essentielle sur l''échiquier politique malgache. Ils disent douter de la capacité des quatre hommes à travailler de concert.

Le coup d''Etat de mars a été condamné par la communauté internationale. De nombreux gouvernements ont suspendu leur aide à la Grande Ile et appelé à l''organisation rapide d''élections.

 

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