Andry Rajoelina interviendra cet après-midi (jeudi 24 septembre) à la tribune des Nations unies. La classe politique malgache attend avec intérêt ce qu’il abordera à cette occasion.
 
Que va dire Andry Rajoelina, président de la Haute autorité de la transition (HAT) ce jour ? Le chef de l’État de fait va prononcer son discours au cours de l’assemblée générale des Nations unies, à 18 heures trente, heure malgache.

La question qui brûle les lèvres concerne l’attitude que va prendre Andry Rajoelina devant un parterre de hautes personnalités du monde. Celui qui a réclamé à la communauté internationale de la compréhension au cours de son investiture au mois de mars, tient là une réelle occasion de plaider sa cause en faveur d’une reconnaissance internationale du régime transitoire.

D’ailleurs, le contexte actuel se prête à merveille à la défense de la cause de la Transition. Les trois mouvances des anciens présidents ainsi que la communauté internationale continuent à ne pas reconnaître le régime de fait.

En attendant l’intervention du président de la HAT, le bureau du porte-parole de Ban Ki-Moon, secrétaire général des Nations unies, a tenu à préciser la position de l’organisation onusienne.

Aucune implication

Il a expliqué l’invitation de Rajoelina, pour couper court aux diverses interprétations de la situation. Il a à nouveau évoqué que la participation au débat de l’assemblée générale « n’implique pas la reconnaissance du gouvernement comme gouvernement authentique d’union nationale ».

L’annonce réitère également l’appel du secrétaire général des Nations unies « pour la reprise immédiate des négociations entre les parties concernées ». Elle réaffirme l’engagement onusien dans l’équipe de médiation en vue de favoriser les discussions relatives à l’« établissement d’un gouvernement inclusif et consensuel tel que prévu par les accords de Maputo et conduisant à des élections crédibles ainsi qu’au retour à l’ordre constitutionnel ».
 
Iloniaina Alain
(Source : L’express de Madagascar)

Lexpress de Madagascar