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Madagascar: Fin de la mutinerie après l''assaut de la caserne

21 novembre 2010, 00:00

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Madagascar: Fin de la mutinerie  après l''assaut de la caserne

La mutinerie d''''un groupe d''officiers malgaches a pris fin samedi après l''assaut donné à la caserne des rebelles dans laquelle ils étaient retranchés depuis mercredi, ont constaté des journalistes de Reuters.

Une demi-douzaine de véhicules et plusieurs camions ont quitté le camp militaire d''Itivo, près de l''aéroport international d''Antanararivo. "Les mutins se sont rendus", a déclaré à Reuters un soldat qui a participé à l''assaut.Il n''y aurait eu aucun blessé, selon les autorités militaires malgaches

Les forces de l''ordre malgaches avaient donné l''assaut samedi à la caserne des environs d''Antanararivo où s''étaient  retranchés depuis mercredi un petit groupe d''officiers mutins, ont constaté des journalistes de Reuters qui ont entendu des coups de feu. Selon leur récit, une centaine d''hommes ont pénétré dans le camp d''Itivo, proche de l''aéroport international, après s''être rassemblés devant le casernement.Un autre journaliste de Reuters a fait état de salves nourries d''armes à feu et de tirs sporadiques.

"Ils (les officiers mutins) étaient prêts à se rendre mais des militaires de rang subalterne ont ouvert le feu", a raconté à Reuters le colonel Julien Ravelomihary, présent sur place. D''après ces témoins, on pouvait entendre des coups de feu 20 minutes environ après le début de l''assaut.

Mercredi, les officiers mutins avaient annoncé leur intention de renverser le gouvernement, de dissoudre toutes les institutions politiques et de créer un conseil militaire de salut public pour diriger le pays. Ils avaient également invité les responsables politiques malgaches à revenir à la table de négociations.

Le gouvernement avait alors répondu qu''il materait le soulèvement, et l''armée avait ordonné vendredi matin aux riverains du camp d''Itivo d''évacuer le secteur. Le chef d''état-major, le général A,dré Ndriarijoana, s''était également rendu vendredi auprès des mutins retranchés dans leur caserne. Il était sorti au bout de deux heures, déclarant par la suite que le dialogue était le seul moyen de régler la situation.