Publicité
Madagascar : l’Opposition sur la touche ?
Par
Partager cet article
Madagascar : l’Opposition sur la touche ?
Avec la détention des trois meneurs du mouvement de contestation, et l’accès interdit à certains quartiers de la capitale, les mouvances alliées (Opposition) Ravalomanana, Zafy et Ratsiraka ont dû déplacer leur lieu de manifestation.
Depuis mercredi dernier (24 novembre), leurs partisans se donnent rendez-vous à la villa Elisabeth, à Ivandry, dans la capitale, en vue du meeting quotidien. D’autant plus que la demande d''''autorisation pour trois jours de réunion publique, du 1er au 3 décembre, au stade de Malacam Antanimena, risque aussi d''être refusée par l''autorité.
 Au cours de ces  rassemblements quotidiens, les dirigeants politiques des trois mouvances ne manquent pas  d''encourager l''assistance, malgré les circonstances. Notre confrère de l’Express de Madagascar fait état dans son édition du mardi 30 novembre, du meeting de la veille.  Ainsi, Tabera Randriamanantsoa, de la mouvance Zafy, a demandé  à l’assistance que personne ne jette l''éponge.
De son côté,  Jean Louis Rakotoamboa, de la mouvance Ravalomanana, a affirmé qu''une intention de revenir aux endroits habituels de rencontre (dont l’accès a été interdit par la police) existe bel et bien chez les manifestants des trois forces de l’Opposition.  Avant d’ajouter que la répression ne conduira jamais à la résolution de la crise. « Au contraire, il ne fait qu''aggraver la situation. Sur le plan international, le recours à la répression sonne mal. Il ne s''opère jamais en faveur du régime », a-t-il dit.
Le  chef de délégation de la mouvance Zafy aux négociations de sortie de crise, Emmanuel Rakotovahiny, a affirmé pour sa part que les Malgaches, n''ayant pas d''autres issues à la crise, doivent donner place au dialogue, afin de trouver une solution.
Il a soutenu que le report sine die des élections communales, ainsi que la défaillance de la Commission électorale nationale indépendante dans l''organisation du référendum, s''analysent comme un manque de crédibilité du régime. « Ils peuvent nous arrêter tous. Mais il peut arriver que la prison soit pleine », a-t-il ajouté.
(Source : l’Express de Madagascar)
Publicité
Publicité
Les plus récents