La Nouvelle brasserie de Madagascar (NBM) a implanté son usine entièrement automatisée à Ambatolampy. Notre confrère de L’Express de Madagascar lui consacre un reportage dans son édition du mercredi 1er décembre.

L''''annonce de l''arrivée d''un investisseur dans le domaine de la production de bière avait  surpris le milieu éonomique en 2006. C''était un rapport du conseil des ministres, officialisant l''octroi du terrain à la société Nouvelle brasserie de Madagascar (NBM), qui avait  rendu l''information publique.

Personne n''avait compris le choix d''Ambatolampy comme lieu d''implantation jusqu''à l''inauguration de l''usine, il y a quelques semaines. C''est à cause de l''abondance de l''eau issue des montagnes de l''Ankaratra qui servira à son alimentation.
Ce facteur est déterminant pour le goût de la bière fabriquée à partir d''eau, de malt, de maïs et de houblon. 20 kilomètres de pipeline transportent l''eau depuis Manjakatompo jusqu''à l''usine d''Ambatolampy.

L''usine de la NBM est entièrement automatisée et informatisée. Tout est commandé à partir d''un centre de contrôle, lequel est en quelque sorte le centre névralgique de toute l''installation. Le point de départ de la chaîne de production se trouve au hangar de stockage où sont entreposés les sacs de maïs et de malt.

En fait, la première unité de l''usine est un broyeur moderne servant à transformer en poudre les matières premières principales. La suite est une succession de chaudières et de bacs géants, servant à faire la composition, à chauffer et à doser les différents ingrédients de la bière.  Ensuite, un petit laboratoire automatisé mesure et contrôle le degré d''alcool de la bière fabriquée. Par ailleurs, le taux de composition de chaque produit est le secret le mieux gardé pour une brasserie.

« Nous connaissons seulement la quantité de matières premières à acheter, mais nos brasseurs ne révéleront jamais les proportions exactes des composants de la bière », précise Richard Wooding, président du conseil d''administration de la NBM.

La mise en bouteilles ferme la chaîne de la brasserie. Tout y est également automatisé. Huit millions de bouteilles sortiront chaque année de l''usine de la NBM. L''étiquetage, l''injection de gaz ainsi que la mise en place des capsules de fermeture font aussi partie de l''unité de mise en bouteilles.

(Mahefa Rakotomalala/l’Express de Madagascar)