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Madagascar : Le Premier ministre (photo), s’en remet à la Haute cour constitutionnelle pour l’interprétation des Accords de Maputo

15 septembre 2009, 20:00

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Le Premier ministre, Monja Roindefo, déclare  que, c’est à la Haute Cour Constitutionnelle de  trancher en cas de litiges entre les mouvances politiques sur les Accords de Maputo visant à sortir Madagascar de la crise.

Le pouvoir en place à Madagascar ne semble pas vouloir faire appel, à nouveau, à l’équipe de médiation internationale pour aider la Grande île à sortir de la crise politique. Le Premier ministre, Monja Roindefo, a donné une indication dans ce sens, hier, à la Télévision nationale malgache.

Monja Roindefo a déclaré que tout litige entre les mouvances politiques malgache sur l’interprétation des Accords de Maputo doit être tranché par la Haute Cour Constitutionnelle. Le Premier ministre a fait cette déclaration lors d’un débat contradictoire avec Fetison Andrianirina, le chef de la mouvance Ravalomanana.

Ces propos de Monja Roindefo est, en quelque sorte, une façon pour la mouvance d’Andry Rajoelina, le Président de la Haute Autorité de la Transition, de dire sa volonté de ne plus avoir recours aux médiateurs internationaux.

Par ailleurs, le pouvoir tente d’envoyer des signaux pour indiquer un dégel à l’égard de certains proches du président déchu Marc Ravalomanana. Hier, le général Edmond Rasolomahandry, ancien chef de l’état-major général de l’armée (Cemgam) du temps de l’ancien président Marc Ravalomanana et qui avait accompagné ce dernier à Maputo, est rentré à Madagascar en provenance de Maurice. Il a été accueilli à l’aéroport par le colonel André Ndriarijaona, l’actuel Cemgam, en tenue militaire. «Je suis là pour accueillir un frère aîné. Je suis là également pour le maintien de la solidarité au sein de l’armée» a déclaré le colonel André Ndriarijaona. «Laissons le débat aux hommes politiques», a-t-il ajouté. 

D’autre part, Cecile Manorohanta, ancienne ministre de l’intérieur de Marc Ravalomanana qui avait démissionné lors des événements sanglants de février dernier dans la Grande île a pris, hier, ses fonctions de vice Premier ministre et ministre de l’Intérieur.

 

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