Pêche et froid de l’océan Indien (PFOI) est la seule industrie ayant le statut de zone franche dans la région septentrionale de l’Île. Elle transforme le thon transbordé à Antsiranana en produits finis.

Cette entreprise dont les  importations sont exonérées de taxes, emploie actuellement  près de 1 700 personnes, en grande majorité des femmes.

L''''usine de transformation et de conservation du thon de Pêche et froid de l''océan Indien, premier opérateur export du port d’Antsiranana, a commencé ses activités en 1990 avec 450 employés composés de cadres, de techniciens et d''ouvriers.

Actuellement, cet effectif est porté à 1 700 âmes.

Lors de sa constitution initiale, le capital était réparti entre les groupes français (66.66%) et malgache (33.34 %). L''investissement initial s''élevait à 105 millions de francs français. Les difficultés socio-politiques de 1991 ont entraîné la compression de personnel et une réduction de la production journalière.

L’année 2007 marque la renaissance historique du complexe avec l’arrivée de celui qui a racheté la PFOI, en l’occurrence  Mohamad Khachab, PDG du groupe Thunnus Overseas Group (TOG).

« Il croit, non seulement en l’avenir mais surtout, il est prêt à combattre la crise économique en investissant, à ce jour, plus de 7 millions d’euros », a affirmé Henri Louis, directeur général de la PFOI.

En fait, TOG, une société française, qui dispose de deux usines en Côte d’Ivoire et une à Madagascar, est aujourd’hui un groupe multinational de transformation et de commercialisation de thon en conserves, en boîtes et en poches, ainsi que sous forme de produits semi-finis (longes congelés).

Depuis 20 ans, et plus particulièrement depuis ces dernières années, PFOI et ses équipes ont su évoluer pour satisfaire les impératifs des nouveaux environnements de la filière thon. Elle est la seule entreprise malgache, à ce jour, à disposer simultanément des trois certifications et agréments tels que ISO 9001-ISO 22 000 version 2005, BRC version 5, et IFS version 5.

(Photo: Pêche et froid de l’océan Indien emploie près de 1 700 persones, en grande majorité des femmes)

(Source : L’Express de Madagascar)