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Madagascar : Les conciliateurs proposent des élections législatives dans quatre mois

25 avril 2010, 20:00

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Madagascar : Les conciliateurs proposent des élections législatives dans quatre mois

Selon des sources concordantes, le «protocole d''''accord», proposé par la France fixerait le démarrage de la vraie transition après les législatives, organisées par un gouvernement d''union, dans lequel il y aurait six ministères pour chaque mouvance.


Les sept postes restants seraient attribués aux «autres sensibilités». Le cas du Premier ministre resterait en suspens.

 

 

Andry Rajoelina et Jean-Marc Châtaigner,
 ambassadeur de France

Le gouvernement en question organiserait les législatives d''ici trois à quatre mois. La chambre élue à la suite du scrutin servirait d''assemblée constituante. A l’issue des élections la majorité formera un autre gouvernement, censé préparer les autres élections : présidentielle et  régionales.  

Jean-Marc Châtaigner, ambassadeur de France n’a pas démenti ces informations «C''est une hypothèse plausible», a-t-il répondu en marge de la célébration de la fête nationale sénégalaise, le vendredi 23 avril à Ivato.  Il a précisé que l''objet de la réunion à Prétoria est la «finalisation du document» car selon lui «il ne reste trois à quatre questions à régler ».

Pour sa part, Andry Rajoelina, président de la HAT a déjà donné son accord sur le contenu du «protocole d''accord» que le diplomate français lui a remis. «Celui-ci est similaire aux résolutions des assises tenues à Ivato récemment ».

De son côté, la mouvance Ravalomanana se montre réticente à approuver le document. «Ce schéma n''est pas réconciliateur et ne réglera pas le problème de fond», a déclaré Mamy Rakotoarivelo, membre du camp Ravalomanana.  L''ancien vice-président de l''Assemblée nationale affirme que «le climat politique et social ne se prête pas à la tenue d''un scrutin. Il faut d''abord passer à l''étape de la réconciliation nationale pour éviter le risque de provoquer une crise dans la crise».  Il n''a pas épargné la France qu''il croit «vouloir sacrifier le pays sur l''autel de ses propres intérêts».

 

 

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