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Madagascar : Mamy Rakotoarivelo en garde à vue
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Madagascar : Mamy Rakotoarivelo en garde à vue
La DST malgache affirme que Mamy Rakotoarivelo (photo), ancien vice-président de l’Assemblée  nationale et chef de file de la mouvance du président déchu Marc Ravalomanana est impliqué dans l’attentat manqué contre le président de la Haute Autorité de Transition, le 3 mars dernier, à Antananarivo.
Rebondissement dans l''''attentat manqué contre contre le président de la Haute Autorité de Transition Andry Rajoelina . La direction de la sécurité territoriale (DST) malgache déclare qu''elle a des éléments à charge contre le chef de délégation par intérim de la mouvance Ravalomanana, Mamy Rakotoarivelo. Elle accuse l’ancien vice-président de l’Assemblée  nationale d’être impliqué dans l''attaque fomentée contre la voiture de Andry Rajoelina, président de la Transition, le 3 mars.
« Le résultat de nos investigations corrobore les aveux des deux présumés poseurs de bombe », déclare le commissaire Charly Nakany, à la tête de la direction de la DST. « Les appels téléphoniques, vérifiés, entre l''un d''eux, M. Tsimba et Mamy Rakotoarivelo coïncident avec la version du premier. Il en est de même de la communication entre les deux accusés et les sms qu''ils ont échangés », ajoute-t-il.
Le commissaire Charly Nakany ne compte pas en rester là et envisage de pousser plus loin son enquête. « Nous avons placé en garde à vue Mamy Rakotoarivelo parce qu''il est utile dans notre investigation. Nous souhaitons savoir si le réseau remonte plus haut que Mamy Rakotoarivelo », précise-t-il.
La DST a médiatisé les aveux de deux individus soupçonnés d''être les exécutants dans l''attaque du convoi présidentiel. Les suspects ont désigné en public Mamy Rakotoarivelo comme étant le cerveau de l''opération. Ce qui a d''ailleurs suscité des questions sur le respect de la procédure puisque des aveux issus d''une enquête préliminaire ont été divulgués sans que le principal intéressé ait eu la possibilité de répliquer.
Dessous politiques réfutés
C''est dans ce contexte que Mamy Rakotoarivelo a été convoqué, puis placé en garde à vue après son audition. Une garde à vue prolongée de 15 jours qui devrait expirer mercredi. Entre-temps, les deux présumés exécutants de l''opération ont été placés sous mandat de dépôt.
Me Hanitra Razafimanantsoa, avocate de Mamy Rakotoarivelo, elle, souligne  « qu''elle ne comprend pas la garde à vue de son client. Celle-ci a été prolongée de 15 jours. Or, il n''y a jamais eu de confrontation ni de deuxième audition », déplore-t-elle.
Iloniaina Alain
 
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