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Madagascar: Marc Ravalomanana se dit scandalisé par une plainte déposée en Afrique du Sud

13 septembre 2012, 20:00

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Madagascar: Marc Ravalomanana se dit scandalisé par une plainte déposée en Afrique du Sud

Le camp Marc Ravalomanana s’insurge contre une plainte déposée en Afrique du Sud, lieu d’exil de l’ancien président. Ce dernier fait appel à la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC).

« Je demande à la Troïka de la SADC à prendre des mesures appropriées pour assurer la mise en œuvre de la Feuille de route à la fois modifiée, et la résolution au sommet de Maputo sur August 18, 2012 », a déclaré l’ancien chef de l’Etat dans une lettre adressée à l’organe de coopération du bloc économique régional en date d’aujourd’hui.

Marc Ravalomanana fait référence au retrait de son passeport et d’une « assignation à résidence », selon ses termes. Des mesures prises par la justice sud-africaine à la suite d’une plainte déposée par certains membres de l’Association des victimes des évènements du 7 février (AV7) concernant une présumée tentative d’assassinat de Andry Rajoelina, président de la transition, et d’autres responsables étatiques le 7 septembre. Une plainte faisant référence à des supposés contacts téléphoniques entre l’ancien président et les présumés auteurs du projet, arrêtés dans une tentative de vol d’armes au Régiment d’appui et de soutien (RAS).

L’ancien président considère que ces « allégations sont scandaleuses, diffamatoires et dénuées de toute vérité » concernant la présumée tentative. « J''''ai demandé à mon conseiller juridique (…) de s''adresser au tribunal pour annuler l''ordonnance du tribunal », soutient-il. Marc Ravalomanana déplore que l’initiative « compromet la mise en œuvre de la Feuille de route amendée et est spécialement conçue pour empêcher mon retour à Madagascar ».

De son côté, Mamy Rakotoarivelo, chef de délégation de la mouvance, fustige le régime, en particulier Andry Rajoelina, président de la transition, et ses partisans. « Nous allons également déposer une plainte concernant les événements du 26 janvier 2009 []]ndlr le « Lundi noir »]. Personnellement, j’en ferai autant après l’irruption dans mon domicile », assure le président du Congrès. « Nous avons l’impression qu’on ne souhaite pas la réconciliation. Advienne que pourra ! », conclut-il.

Iloniaina Alain
(L’Express de Madagascar)

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