Le naufrage d’un du Gulser Anna, un navire turc au large de Faux-Cap dans la région de Tuléar dans le sud de Madagascar fait craindre le pire sur le plan écologique.

Le Gulser Anna, un cargo turc, transportant 39 000 tonnes de phosphate a échoué au large de Faux-Cap dans la région de Tuléar, la semaine dernière. Depuis, hier, la cargaison du navire commencent à être déversés dans l’océan. La plage s’est noircie et des poissons morts flottent dans l’eau racontent les habitants de Faux-Cap.

Les autorités malgaches ont déclenché l’état d’alerte. Une cellule interministérielle a été créée.  Elle se charge surtout des mesures administratives et judiciaires à l''''encontre des membres de l''équipage du bateau.

Depuis hier, toute activité de pêche dans la région est interdite en vertu d’un décret ministériel. Une mesure qui risque de pénaliser les pêcheurs, majoritaires dans cette partie de la Grande île.

Les risques écologiques sont grands.  «Les phosphates ne sont pas nocifs mais leur abondance peut accélérer la décomposition des algues, favorisant la production de toxine chez les espèces marines», explique l’environnementaliste Laurent Ampilahy.

Mais le danger ne s''arrête pas là. «Le déversement d''hydrocarbures au Cap Sainte-Marie risque d''engendrer une pollution marine grave dans cette partie de Madagascar. Pour ne citer que la destruction des récifs coralliens. Mais son impact sur le tourisme doit être mesuré aussi», explique Roland Rakotondrasata, coordinateur de l''organe de lutte contre la pollution marine par l''’hydrocarbure (OLEP).

Source : L’express de Madagascar

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