Le Congrès de transition, la chambre basse du parlement, a débuté ses travaux le mercredi 13 octobre, soit au lendemain de son installation à l''''ex-Assemblée nationale située dans la capitale Antananarivo.

 La première session parlementaire qui a commencé  mercredi  sera clôturée le 26 octobre, tandis que la seconde se déroulera  du 19 novembre au 9 décembre. L''élection des membres de bureau de cette institution aura lieu ce  jeudi 14 octobre.

La mission la plus importante du Congrès de Transition est l''adoption des différentes lois pendant la transition ainsi que l''amnistie des détenus et exilés politiques. Sur l''amnistie, le ministre de la Justice de la transition, Christine Razanamahasoa, a indiqué que "le projet de loi est déjà prêt. Il fera l''objet d''un débat au niveau du parlement prochainement".

La mise en place du parlement de transition, dont le Congrès de Transition et le Conseil Supérieur de Transition qui est la chambre haute, a été décidée à Antananarivo le 13 août dernier par un accord politique entre des paris politiques et la Haute Autorité de Transition (HAT) dirigée par Andry Rajoelina.

Seuls 250 noms sur les 256 membres de cette Chambre basse ont été publiés lors de la cérémonie du mardi 12 octobre. Le Premier ministre de transition Camille Vital, a affirmé que les six autres seront nommés par le président de la Transition, Andry Rajoelina, par voie d''ordonnance, au plus tard vendredi (15 octobre).

Contrairement à l''Assemblée nationale précédente, le Congrès de transition est formé de membres représentant   différentes forces politiques, notamment des des leaders politiques bien connus .Soit d’anciens ministres et anciens ambassadeurs de l''ex président Marc Ravalomanana. Des parlementaires à l''époque de Ravalomanana et de l''ancien président Didier Ratsiraka, sont également présents au sein de cette  institution qui compte par ailleurs  une trentaine de femmes.

Madagascar est coincé dans une crise politique depuis le conflit entre Rajoelina et l''ancien président Marc Ravalomanana en décembre 2008. Andry Rajoelina a aboli le parlement malgache, dont l''Assemblée nationale et le Sénat le 21 mars 2009, le lendemain de son investiture en tant que président de la HAT.

Source : Chine Nouvelle