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Madagascar : Pas d’amnistie pour Marc Ravalomanana

19 septembre 2010, 20:00

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Madagascar : Pas d’amnistie pour Marc Ravalomanana

L’ancien président malgache, Marc Ravalomanana, ne bénéficiera pas de mesure d''''amnistie votée par  la conférence nationale d’une semaine qui s’est terminée samedi (18 septembre) à Antananarivo, la capitale de Madagascar, et dont l’objectif était  de résoudre la crise politique malgache.

Cette  amnistie générale qui couvre la période allant de janvier 2002 à décembre 2008 a été adoptée par la majorité des participants vendredi (17 septembre). Toutefois,  les coupables de meurtre, de détournement de deniers publics, de corruption,  ceux condamnés pour le crime de faux-monnayages ou encore les condamnés pour association de malfaiteurs ne pourront pas jouir de cette amnistie. En clair, l’ancien président Marc Ravalomanana est exclu.

Par ailleurs,  lors du vote d''un nouveau code électoral, les conférenciers ont limité entre 35 et 60 ans l''âge de ceux qui veulent briguer la magistrature suprême (présidence de la république). Ce vote laisse planer le doute sur la candidature d''Andry Rajoelina, chef de la Haute Autorité de transition,  aux prochaines présidentielles. Il  avait déclaré  le 12 mai 2010 dernier qu’il ne sera candidat. Cette mesure lui permettra de se présenter, la loi actuelle le jugeant trop jeune.

Les résolutions n''ont pas évoqué le calendrier électoral, mais lors de la cérémonie de clôture, les organisateurs ont rappelé les dates convenues dans un précédent accord politique prévoyant notamment une présidentielle en mai 2011 et un référendum constitutionnel dès novembre.

Cette conférence nationale a été  boycottée par l’opposition (les mouvances de trois anciens présidents malgaches, Ratsiraka, Zafy et Ravalomanana) et n''a pas eu l''adhésion de la SADC et d''une partie de la Communauté internationale. D’ailleurs, le chef de la médiation internationale dans la crise malgache, Joaquim Chissano, s''est officiellement désolidarisé de l''événement, le jugeant insuffisamment impartial et consensuel.

La validation des décisions  de cette conférence reste donc en suspens.


(Sources : Comores-Web/ Chine Nouvelle)

 

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